Médias : des journalistes sensibilisés à l’usage de l’Atlas forestier du Congo

Mercredi 6 Mars 2019 - 17:15

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Une dizaine de professionnels de l'information s’imprègne, du 6 au 7 mars à Brazzaville, de l’outil d’alerte mis au point par le ministère de l’Économie forestière et l’ONG américaine WRI (World resources institute), spécialisée dans la protection environnementale.

L’échange avec les médias est initié par l’équipe technique de WRI et vise à aider les participants dans leur travail d’investigation et de collecte d’information en lien avec la gestion forestière. L’objectif de la rencontre, d’après Éric Parfait Essomba, chef d’équipe WRI-Congo, est non seulement de vulgariser la plate-forme, mais aussi d’accompagner les journalistes congolais à jouer leur rôle d’alerte.

L’Atlas forestier interactif du Congo est un système d’information disponible en ligne censé faciliter l’accès à des informations objectives et actualisées du secteur forestier national. « Les éléments à obtenir pour écrire un article fondé sur une problématique découlant d’une analyse cartographique », a-t- il poursuivi.

Avec environ 23,5 millions d’hectares de forêt, soit 69% de son territoire national, et un taux de déforestation de 0,05% par an (douze mille hectares/an), la République du Congo est engagée dans une politique de gestion durable des forêts. Dans ce sens, a expliqué un des intervenants, Joseph Mangouendé, l’Atlas forestier intervient comme l’un des précieux moyens qui permettent d’améliorer la protection de l’environnement.

L’idéal est de renforcer la gestion des forêts et la planification de l’utilisation des terres en réunissant, sur une même plate-forme standardisée, les informations sur les principales catégories d’utilisation des terres. Cet instrument montre comment détecter et localiser une perte du couvert arboré, d’aborder la question de superposition des permis et analyser les impacts des affectations des terres sur les droits des communautés locales.

L'Atlas présente des exemples concrets de la manière dont les activités humaines conduisent à l'extinction d'espèces, le nombre de bois coupés durant une période donnée, la dégradation des sols. Il précise pour autant les acteurs impliqués dans les activités dénoncées comme les sociétés forestières ou minières, les concessions et les types de certifications, y compris des mesures à prendre en matière de protection des sols et d'utilisation durable des terres et de l'eau.

En ce qui concerne les fonctionnalités de l’Atlas, une équipe conjointe du ministère de l’Économie forestière et WRI se charge d’actualiser la base de données au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles à travers une application cartographique. Des données satellitaires sont périodiquement collectées et mises sur la plate-forme.

 

Fiacre Kombo et Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Les participants lors de l'atelier

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