Médias : la Faapa appelle les Etats africains à mieux doter les agences de presse en moyens financiers

Mardi 20 Novembre 2018 - 19:45

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Le président de la Fédération atlantique des agences de presse africaine (FAAPA), Khalihachimi Idrissi, a lancé un appel, le 20 novembre, aux autorités africaines d'apporter des ressources financières conséquentes aux agences de presse du continent.  

La relation avec les agences de presse permettra d’acquérir des moyens financiers pour atteindre leurs objectifs, explique Khalihachimi Idrissi. Elle permettra également de régler les questions de développement des agences de presse africaines, de l’évolution des carrières des professionnels des médias et bien d’autres.   

Le président de la Faapa a  également formulé le vœu à l’endroit des agences de presse pour reconquérir l’information qui leur échappe. « Les moyens existent pour reconquérir les informations en donnant la place aux agences de presse car elles font partie des solutions et non des problèmes. Les professionnels travaillent en réseaux régional ou national qui peuvent contribuer efficacement à la reconquête des informations », a-t-il indiqué.

Selon lui, les informations rédigées, analysées et commentées à des centaines de kilomètres ne sont pas maîtrisées par la souveraineté africaine.

La rencontre avait pour thème « les agences de presse et le développement multisectoriel des Etats ».

À cet effet, le vice-président de la fédération, Anasth Wilfrid Mbossa, également directeur général de l’Agence congolaise d’information, a expliqué que la Fappa est une plate-forme professionnelle qui promet depuis quatre ans l’échange d’expérience, d’idée et de réflexion ainsi que des formations entre les professionnels des médias. 

Elle s’enracine avec détermination à la recherche des voies et moyens en vue de clore un chemin pour l’émergence de la presse en Afrique. La Faapa assure la déserte d’une information juste et équitable.  Elle a pris les commandes de créer un environnement au traitement d’une meilleure consommation. « Le développement multisectoriel a toujours été l’adjonction de nombreux secteurs. La Faapa fera sauter les verrous des informations africaines souvent traitées à des centaines de kilomètres », a indiqué Anasth Wilfrid Mbossa.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, a invité les membres de la Faapa à formuler des recommandations idoines et des propositions en vue du bon fonctionnement des agences de presse africaines.

Il a, en outre, exhorté les professionnels des médias à la fiabilité de l’information avant de les assurer du soutien du gouvernement.  

Notons qu’après la cérémonie d’ouverture, l’ancien directeur général de l’Agence congolaise d’information, Bernard Mantelé a donné une communication  sur le thème de la réunion : « les agences de presse et le développement multisectoriel des Etats ».

L’orateur a défini l’agence de presse comme étant le grossiste des informations qui consiste à informer le public à travers des supports. Selon lui, elle est l’épine dorsale de diffusion des informations d’un pays. L’arrivée du numérique avec l’internet a conduit à la disparition des correspondants dans tous les départements du Congo.

Bernard Mantelé a annoncé que la Faapa veut relancer les agences de presse pour redorer leurs lettres de noblesse avant de souligner les problèmes technologiques que rencontrent les agences de presse. « L’implication de la technologie dans le développement multisectoriel des agences de presse est un facteur de développement car ces grossistes d’informations doivent avoir les applications pour diffuser les informations fiables et à temps réel », a-t-il dit. 

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

la participants lors de l'ouverture des assises (Adiac)

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