Médias : Le CSLC fait la relecture de ses documents fondamentaux de Travail

Jeudi 29 Décembre 2016 - 16:37

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Après la session élective tenue le 22 septembre dernier ayant conduit à la désignation du vice- président et de la secrétaire comptable, le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) a organisé les 29 et 30 décembre sa session inaugurale.

« Cette réunion doit être considérée par nous tous comme étant le commencement d’un processus de réflexion, de relecture et d’adaptation de notre manuel de procédures, des règlements intérieur et financier, au regard de notre pratique actuelle et de la nécessité d’assainir notre paysage audiovisuel », a déclaré le président du CSLC, Philippe Mvouo, dans son discours d’ouverture des travaux.

L’orateur a, par ailleurs, indiqué que cette session se tient dans un contexte dominé par les défis et opportunités qu’engendrent les supports de diffusion numérique et les médias en ligne, notamment le défi de leur prise en charge par des mesures et des outils de régulation adaptés.

« Pour notre instance de régulation, le principal défi sera de maîtriser la politique et les techniques à mettre en œuvre pour gérer les nouveaux supports et médias à l’ère du numérique, ainsi que tout le nouveau paysage médiatique et ses acteurs. Ce qui a pour corollaire la mise en place d’un cadre légal approprié pour mieux profiter des aubaines qui s’offrent à nous », a précisé Philippe Mvouo.

C’est ainsi que le président du CSLC a évoqué la nécessité de faire évoluer l’armature juridique et technique pour prendre en compte les nouveaux médias, les nouveaux services et les nouveaux métiers.

 « Dans cet environnement numérique, le rôle du régulateur devient complexe et sera de préserver le droit à la communication et la liberté d’information ; promouvoir une régulation sectorielle des contenus des fournisseurs de médias audiovisuels ; identifier la responsabilité éditoriale des fournisseurs de programmes audiovisuels par internet et réseaux sociaux ; construire des espaces d’une régulation efficiente ; mettre en œuvre de nouvelles réglementations et de nouveaux outils pertinents pour la régulation », a-t-il ajouté.

A cela, a-t-il renchéri, il faut ajouter le renforcement des moyens financiers et des prérogatives du régulateur des médias. La question qui se pose aujourd’hui, a-t-il poursuivi, est celle de nos capacités et de nos compétences nouvelles à prendre en compte les défis engendrés par la convergence des technologies.  

 

   

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Philippe Mvouo, président du CSLC

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