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Lundi 26 Mai 2014 - 0:25

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Le Web, internet donc, a ceci de précieux qu’il permet de cerner ceux qui sont prêts à tout pour imposer leur vision du monde par la force et la violence. Croyant avec une naïveté certaine que leurs rodomontades feront taire les observateurs professionnels, ils se répandent en propos orduriers contre la presse dès lors que celle-ci ne déforme pas la vérité et s’obstine à décrire le monde tel qu’il est.

Il faut croire que sur ce terrain Les Dépêches de Brazzaville commencent à gêner sérieusement les extrémistes qui s’alarment d’un changement possible de Constitution puisque nous sommes la cible d’attaques récurrentes et de plus en plus virulentes via internet. Relatant jour après jour les informations recueillies et vérifiées sur le terrain qui font état d’une réelle attente de la majorité des citoyens dans ce domaine, nos journalistes sont pris pour cible dans un français aussi brutal qu’approximatif et priés de se taire. Ce qui, bien évidemment, n’influe en rien sur le sérieux et la qualité des investigations qui leur permettent de rendre compte objectivement de l’actualité au Congo et ailleurs.

Citer dans nos colonnes l’un ou l’autre des auteurs qui déversent leur fiel à partir des sites spécialisés dans la désinformation serait leur faire trop d’honneur. Mais, sans révéler l’identité de celui qui est précisément visé ici, il convient de relever qu’au-delà de l’insulte, les ultras en viennent carrément à brandir la menace physique pour nous intimider. En témoigne cette phrase qui conclut le dernier en date des messages reçus par internet : « Pour Les Dépêches de Brazzaville et son directeur, poursuivez votre œuvre indigne. Mais sachez quitter à temps le bateau avant qu’il n’ait chaviré. Sinon vous le regretterez ».

Pour qui sait lire entre les lignes, une telle formule signifie que si, pour une raison ou pour une autre, le pouvoir changeait de mains dans notre pays, les libertés fondamentales, celle de la liberté de la presse au premier rang, seraient instantanément mises à mal. Un avertissement précieux à tous égards pour les citoyens que nous sommes en un temps où s’engage un débat de fond sur l’avenir de notre démocratie et donc la protection des droits que nous avons acquis au terme d’un processus aussi long que difficile.

Merci à vous qui nous menacez de cadrer ainsi le débat à venir.

Les Dépêches de Brazzaville

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

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