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Jeudi 20 Février 2014 - 0:25

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À l’heure où l’ambassadeur de France au Congo, Jean-François Valette, regagne Paris, il est juste de lui rendre hommage pour le travail accompli chez nous pendant ces quatre années. Alors, en effet, que les attaques menées depuis la France par un petit groupe d’organisations non gouvernementales aux desseins pour le moins obscurs menaçaient de dégrader durablement les relations entre nos deux pays, ce diplomate de carrière a su préserver le climat de confiance qui règne depuis toujours entre les deux capitales.

En témoigne aujourd’hui le travail remarquable qu’accomplissent le Congo et la France afin de ramener la paix en Centrafrique. Une coopération qui n’aurait pu s’instaurer dans un semblable contexte si, de façon discrète et avec une obstination digne de respect, des hommes comme Jean-François Valette n’avaient pas œuvré dans ce sens, s’attachant à apaiser la colère que suscitait chez nous la campagne de dénigrement menée depuis Paris.

Résumant mardi soir son long séjour à Brazzaville, l’ambassadeur a choisi, non sans humour, de décliner sur le mode alphabétique les leçons qu’il tire de son expérience parmi nous. Devant les nombreuses personnalités venues lui rendre une ultime visite dans les jardins de la Case de Gaulle, il a célébré de A à Z les vertus de la relation très ancienne qui existe entre le Congo et la France. Derrière l’austère Lozérien qui se confie rarement est alors apparu un homme sensible, ouvert aux réalités de ce temps, mesurant parfaitement les atouts que détient notre pays dans le contexte difficile qui est aujourd’hui celui de l’Afrique centrale ; un homme que la dignité de sa fonction n’avait pas détaché de la vie courante et qui connaissait donc le Congo mieux que bon nombre de ses compatriotes.

À l’heure où se tourne cette page de sa vie, disons-lui, ainsi qu’à son épouse, Marine de Heaulme, qui joua à ses côtés un rôle important dans le domaine culturel, notre amitié, notre estime. Souhaitons-lui aussi de poursuivre sa carrière dans le même climat de sérénité, de compréhension du monde qu’il avait su créer ici, chez nous.

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Les Dépêches de Brazzaville

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