Message du chef de l’État à la nation : Denis Sassou N’Guesso invite à poursuivre l’effort de construction nationale en 2015

Mercredi 31 Décembre 2014 - 21:15

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Le mot travail est revenu plusieurs fois dans le message que le président Denis Sassou N’Guesso a adressé à la nation à la veille du Nouvel an 2015 : « L’année 2015 sera, à l’instar des années passées, celle du travail acharné en vue du mieux-être des Congolais.  Il n’y aura en conséquence pas de place pour les querelles politiciennes et le déchirement », a déclaré le chef de l’État en substance, annonçant par ailleurs qu’au cours de cette nouvelle année, « Le Gouvernement portera en 2015 la valeur du point d’indice des salaires des agents de l’État de 225 à 250 ».

Autre annonce qui touche cette fois le quotidien des Congolais habitant Brazzaville et Pointe-Noire, la création cette année d’une société publique de transport urbain pour, a-t-il indiqué résoudre l’épineux problème du transport en commun dans les deux grandes villes du Congo. Denis Sassou N’Guesso a, au tout début de son message, rendu hommage aux victimes des inondations provoquées par des pluies diluviennes  en 2014 à Brazzaville et Pointe-Noire.

Sans déroger au débat en cours dans le pays sur l’échéance 2016, relative à l’élection présidentielle, le président de la République s’est voulu rassurant : « L’élection présidentielle ce sera en 2016 et les élections législatives en 2017. On a le temps de les voir arriver. Travaillons d’abord. Viendra après le temps des joutes électorales ». Pour Denis Sassou N’Guesso qui dit se réjouir de la poursuite de ce débat enrichissant au sein de la classe politique : « Rien, mais alors rien ne doit compromettre la paix, la sécurité et la stabilité de notre pays, recouvrées au prix du sang des Congolais ». Il a aussi récusé des ingérences extérieures «  sans frais », appelant les Congolais à résoudre leurs problèmes entre eux, de préférence par le dialogue.

Le chef de l’État a dépeint les conflits armés sédentaires et naissant qui ravagent plusieurs régions du monde, auxquels s’ajoutent les effets de la crise économique renforcée par la chute des cours des matières premières, en particulier du pétrole. « Au cours du dernier trimestre de l’année, Les pays producteurs, le nôtre compris, ont dû, tous, réviser à la baisse leurs prévisions des recettes budgétaires », a-t-il souligné. En somme,  une situation politico-économique mondiale incertaine, dont l’éclaircie, plutôt diplomatique, est venue du dégel historique entre les États-Unis et Cuba, salué par le président de la République.

Gankama N'Siah