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Lundi 15 Mai 2017 - 7:36

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La cérémonie qui se déroulera ce matin au large de Pointe-Noire en présence du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, et qui officialisera la mise en exploitation du vaste gisement  pétrolier de Moho Nord envoie à la communauté internationale trois messages.

° Premier message : la chute brutale des cours du pétrole, loin de  freiner les ambitions des grandes compagnies comme le géant français Total, a comme  effet inverse de les inciter à étendre leurs activités en allant chercher toujours plus loin, toujours plus profond, les ressources énergétiques dont dépend pour une large part et pour longtemps encore le sort des sociétés humaines.

° Deuxième message : le développement des activités pétrolières dans notre pays prouve que la crise dont souffrent les Congolais ne durera pas contrairement aux diagnostics pessimistes posés ici ou là ; il confirme que l’augmentation de la production d’hydrocarbures finira, plus vite qu’on ne le croit, par compenser la baisse des cours sur les marchés mondiaux.

° Troisième message : l’accroissement de quelques 100.000 barils/jour de la production nationale d’hydrocarbures que permettra à bref délai la mise en exploitation des 45 puits forés en pleine mer au Congo ne portera pas atteinte à l’environnement mais, bien au contraire, contribuera à le protéger grâce à un emploi systématique et raisonné des nouvelles technologies.

Si on ajoute à ce qui précède que Total, loin de se préoccuper uniquement des bénéfices que lui procurera Moho Nord dans le proche avenir, accroit simultanément son appui aux programmes nationaux concernant la santé, l’éducation, l’environnement, le développement économique, la culture l’on ne peut que se féliciter de l’évènement auquel nous assisterons aujourd’hui. Et aussi avoir une pensée émue pour l’homme qui, au lendemain des guerres civiles de 1997 et 1998, décida d’étendre au Congo les activités du groupe qu’il allait présider jusqu’à son décès accidentel, notre ami très cher Christophe de Margerie.

Le moment venu nous lèverons donc notre verre à sa santé avec son successeur, Patrick Pouyanné, qui, loin de prendre du recul par rapport à notre pays, a choisi de resserrer encore plus les liens qui unissent son entreprise au Congo depuis plus de quarante ans.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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