Opinion

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Modernisation

Jeudi 30 Octobre 2014 - 10:27

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S’il est une tâche à laquelle les partis politiques, toutes tendances confondues, devraient maintenant s’atteler, c’est bien celle de moderniser leurs structures et d’adapter leurs discours aux attentes d’une société en pleine mutation qui se montrera de plus en plus exigeante à leur égard dans les mois et les années à venir. Faute de s’y résoudre, la majorité comme l’opposition se trouveront confrontées à une perte de crédibilité sans précédent et le désenchantement des électeurs se traduira par une dangereuse désertion des bureaux de vote lorsque des consultations populaires majeures seront organisées.

Chaque formation politique devrait s’interroger sur l’image que projettent d’elle ses slogans, ses images, ses symboles, ses prises de position publiques, bref tout ce qui lui permet d’exister aux yeux des citoyens et pour l’opinion publique. Toutes s’apercevraient alors qu’elles ne sont guère en phase avec ceux-là même dont elles prétendent incarner les attentes. Et l’on peut être certain qu’elles s’engageraient sans attendre dans le processus de modernisation dont dépend leur survie.

Reconnaissons qu’il serait injuste d’accuser les grands partis congolais de conformisme, voire même de passivité, sans rappeler au préalable qu’ils ont tous traversé des moments difficiles depuis la Conférence nationale souveraine dont est issue notre jeune démocratie. Les calamiteuses années Lissouba, la terrible guerre civile de 1997-1998,  le long processus de reconstruction du pays qui suivit n’étaient guère propices au rajeunissement des partis que l’évolution de la société congolaise rend maintenant nécessaire. Mais le temps des épreuves étant révolu, plus rien ne s’oppose au changement qu’attend et espère la grande majorité des Congolais.

Voyons donc si ce mouvement va enfin s’engager comme le voudrait la logique politique. Et soulignons simplement le fait que le pouvoir, demain, reviendra tout naturellement aux formations qui auront su prendre à temps le virage de la modernité. Cet enjeu majeur, il est désormais impossible de l’ignorer ou de le sous-estimer ! 

Les Dépêches de Brazzaville

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