Mois de la femme : la Fédération des femmes pour la paix mondiale clôture l’événement en beauté

Le mois de la femme s’est achevé officiellement le 31 mars. Au Congo, les institutions républicaines, la société civile et bien d’autres organismes ont organisé plusieurs activités tout au long de cette période. Au niveau de la Fédération des femmes pour la paix mondiale (FFPM), l’événement a été célébré à travers une causerie-débat.

Exposant sur « La signification de la journée du 8 mars », la directrice de la Maison de la femme, Joséphine Bakindissa Nsika, a souligné que cette fête n’était pas seulement une occasion de porter de nouveaux pagnes, mais un jour où l’on devait se rappeler le sacrifice des femmes pionnières et militantes qui ont fait que cet événement soit historiquement célébré dans le monde. Cela grâce au plan international, à certaines personnalités comme Clara Zetkin, d’origine allemande. Au niveau national, elle a cité par exemple la Reine Ngalefourou, Mmes Ngounga, Tschipa Vita, Moukoundzi qui ont œuvré pour que les femmes puissent parler librement aujourd’hui d’égalité au Congo.

La deuxième communication intitulée « L’éducation de la femme, facteur pour son épanouissement », a été développée par le pasteur Jean Tchibanda de la Fédération des familles pour la paix mondiale et l’unification. Dans son exposé, l’orateur a déploré le fait que l’on investit beaucoup de moyens pour former de grandes personnes au lieu de se préoccuper de la formation des bonnes personnes qui doivent fonder des bonnes sociétés épanouies. Enfin, il a insisté pour que le rôle de l’éducation puisse aussi concerner la personnalité de l’homme.

« La solidarité entre femmes, source de progrès du genre », tel a été le thème traité par la directrice de la coopération et des relations internationales à l’université Marien-Ngouabi, Scholastique Diazinga, qui a affirmé que les femmes devraient absolument s’ouvrir aux autres. « Elles doivent, a-t-elle précisé, travailler ensemble pour récolter le fruit de leurs efforts, le progrès. »

Le dernier sujet abordé, « Le jumelage entre femmes, condition sine qua non pour briser les barrières entre femmes », a été développé par la présidente nationale de la FFPM, Carroline Pwati. Pour mettre les compétences ensemble et travailler en réseau, une activité de jumelage a été faite séance tenante.

Rappelons qu’à l’issue de la rencontre, la directrice de la Maison de la femme, Joséphine Bakindissa Nsika, a été nommée au titre de femme ambassadeur de paix.