Mois de la femme : promouvoir les droits de la femme représente un progrès pour tous

Vendredi 21 Mars 2014 - 17:36

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« Des réflexions doivent être menées à tous les niveaux dans un élan d’ensemble pour aboutir à des pistes de solutions susceptibles de prendre en compte les aspirations de la femme afin de promouvoir les droits de la femme et de favoriser l’égalité entre la femme et l’homme » : tel est le souhait qu’ a émis la directrice générale des Loisirs, Patricia Joseline Patricia Tendelet, lors de la conférence-débat organisée le 21 mars par le ministère du Tourisme et de l’Environnement à l’École des chemins de fer

La rencontre était organisée dans le cadre de la célébration du Mois de la femme sur le thème « L’égalité pour la femme, c’est le progrès pour toutes et pour tous ». Elle a réuni les femmes et les hommes de ce ministère et les points focaux des autres structures afin de les convaincre de la nécessité de promouvoir les droits de la femme pour de réels progrès pour tous.

Les objectifs spécifiques sont, notamment, de vulgariser les droits fondamentaux de la femme en République du Congo ; de sensibiliser la femme à bien gérer son environnement ; de promouvoir les loisirs sains par la pratique d’une activité physique et culturelle.

La cérémonie a été marquée par l’allocution d’ouverture prononcée par le directeur de cabinet du ministre du Tourisme et de l’Environnement, Léonard Nieré, par des communications sur différents thèmes ainsi que la la projection d’une séquence de film Destin croisé, réalisé par Lisbeth Mabiala.

La juriste Nadia Makosso a présenté une communication sur « les droits de la femme en République du Congo ». Les autres thèmes abordés ont porté sur « la femme et les métiers du tourisme », « bien gérer son environnement, enjeu majeur pour la femme ainsi que sur les “activités physiques».

L’oratrice a mis en avant dans sa communication la discrimination, les formes de violences faites aux femmes, la connaissance des droits par ces dernières ainsi que l’interpellation des femmes pour le combat de leurs droits.

D’après Nadia Makosso, le Congo a réalisé des progrès dans le domaine des droits de la femme. Le pays a ratifié la convention sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard de la femme en 1982, le protocole à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relatifs aux droits des femmes en Afrique et a adopté en mai 2007 la loi électorale encourageant les candidatures féminines aux élections législatives.

Malgré ces progrès, a-t-elle poursuivi, beaucoup d’obstacles restent encore à lever. Les femmes subissent encore des discriminations : elles sont exposées aux violences physiques et psychologiques, aux mauvaises pratiques lors du veuvage, à l’injustice même au niveau politique, sont des sujets de pauvreté et participent actuellement à la construction de leur patrimoine.

Devant tous ces obstacles, les femmes sont appelées à réfléchir sur le Code la famille, à revendiquer la répartition des postes à responsabilités par le biais d’un plaidoyer équitable et à valoriser leurs droits.

La directrice générale des Loisirs, Patricia Joseline Patricia Tendelet, a déclaré dans son mot de circonstance : « Les droits fondamentaux de la femme doivent être vulgarisés à travers des séminaires, des conférences-débats et ateliers afin que les hommes et les femmes puissent se les approprier. Cette appropriation exige également l’accompagnement par divers canaux de communication pour une réelle prise de conscience. »

Léonard Nieré a, pour sa part, souligné que ce débat permettait à la femme d’améliorer son vécu quotidien et de favoriser, par voie de conséquence, son bien-être ainsi que celui de la société tout entière.

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

Les participants de la causerie débat (Crédit-adiac)