Mois de la femme : reconnaitre les qualités et les compétences du personnel féminin de l'Université Marien- Ngouabi

Samedi 18 Mars 2017 - 16:45

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« La femme dans un monde de travail en évolution : planète 50-50 d’ici 2030 », tel a été le thème de la conférence-débat organisée le 17 mars dernier à Brazzaville par les autorités rectorales.

Comme chaque année, la journée internationale de la femme (8 mars) est un repère pour cette couche sociale de la population car elle marque le renouvellement des engagements pris par les Nations unies concernant l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’endroit des femmes.

Le Recteur de l’Université Marien-Ngouabi, le professeur Jean Rosaire Ibara a reconnu à cette occasion les inégalités qui existent encore entre les deux sexes au sein de son institution. Il  a promis apporter dans toute la mesure du possible des réponses appropriées à cette préoccupation notamment, lever les obstacles en reconnaissant les qualifications et les compétences du personnel féminin.

Dans son exposé, la responsable du point focal genre à l'Université Marien-Ngouabi, Virginie Ndessabeka a mis en exergue le large champ que renferme cette thématique axée sur l’autonomisation des femmes et de la protection de ses droits. Selon elle, cette problématique doit être prise sous l’angle de la rationalité. « Offrir à tous une éducation de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ; parvenir à l’égalité des sexes et rendre les femmes et les filles autonomes ; promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et axée sur le long terme ; un plein emploi productif et un travail décent pour tous ; et enfin, réduire les inégalités dans les pays et entre ceux-ci », a-t-elle souligné.

Pour l’oratrice, si les femmes n’y prennent garde et ne réagissent pas à temps, elles vont perdre les droits acquis, ou ceux-ci seront limités, mieux encore remis en question.

« Parce que, a-t-elle insisté, en 2015 la communauté internationale a procédé à l’évaluation de Beijing + 20. Et malheureusement, les données chiffrées sur la situation de la femme dans le monde de l’année 2000 ont été renouvelées en 2015, c’est exactement les mêmes chiffres. Plus de 70% des personnes vivant dans l’extrême misère sont des fillettes ou des femmes ; deux tiers des 900 millions d’adultes analphabètes sont des femmes ; 25 à 50% des femmes ont été victimes des violences physiques ou sexuelles d’un partenaire masculin et dans notre pays c’est souvent un proche parent d’après l’étude qui a été menée l’année dernière par le ministère de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement », a signifié Virginie Ndessabeka​.

La conférence-débat s'est déroulée en présence d'un parterre d’enseignants et du personnel non enseignant féminin, du vice-recteur, des chefs d’établissement, des directeurs centraux, des représentants des syndicats des travailleurs de l’université, ainsi  que des représentants des bureaux des associations des étudiants.

Guillaume Ondzé

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