Mondial 2018 : enjeux et attentes

Vendredi 25 Mai 2018 - 20:17

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La Russie a pris le relais du Brésil pour abriter à son tour, du 14 juin au 15 juillet, la 21e édition de la Coupe du monde de football, au cours de laquelle l’Allemagne va remettre son titre en jeu devant les anciens champions comme le Brésil, l’Argentine, l’Espagne, la France, l’Uruguay et l’Angleterre.

La seule grande nation de football  qui manque à l’appel de la Russie est l'Italie. L'Allemagne, vainqueur de la dernière édition et de la coupe de la confédération, est le principal favori de cette 21e édition.  Les Allemands (quatre titres mondiaux) auront à cœur l’envie d’égaler la performance du Brésil, le seul pays à avoir remporté la Coupe du monde à cinq reprises. Finaliste malheureuse, l’Argentine, avec ses deux titres, voudrait elle aussi améliorer ses statistiques et se rapprocher de l’Allemagne tout comme l’Uruguay. L’Espagne, la France et l’Angleterre, avec un titre chacune, chercheront elles aussi à revivre le bonheur du passé.

L’Afrique, dont la meilleure performance reste les quarts de finale atteints respectivement par le Cameroun (1990), le Sénégal (2002) et le Ghana (2010), s’appuiera sur ses représentants, notamment le Nigeria, le Maroc, l’Egypte, le Sénégal et la Tunisie pour viser pourquoi pas le dernier carré. Ce qui sera une sacrée performance.

 La particularité

La première Coupe du monde organisée par les Russes aura une particularité : l’utilisation de l’assistance vidéo. Elle était à l’essai depuis 2016 et a été expérimentée dans quelques compétitions telles la Coupe de la Confédération 2017, remportée par l’Allemagne. La décision a été prise à l’unanimité lors d'une réunion entre la Fifa et les fédérations à l'origine des règles du football (Angleterre, Pays de Galles, Irlande du Nord et Écosse), le 3 mars dernier. L'utilisation de l'arbitrage vidéo s'appliquera dans quatre cas : valider ou non un but, attribuer ou non un carton rouge, analyser une action pouvant valoir un penalty et corriger une erreur d'identification d'un joueur sanctionné. La Fifa a également validé le quatrième changement, seulement en cas de prolongation. Quant au nombre des équipes participantes, il est resté le même, c'est-à-dire trente-deux, reparties dans huit poules de quatre.

 Les stars attendues

Comme dans leurs clubs respectifs, les stars du mondial doivent aussi briller et amener leur sélection à la consécration finale. Le Ballon d’Or France football et le joueur Fifa de l’année sont mis en jeu.  À suivre dans cette Coupe du monde, le duel des quintuple Ballon d’Or, Messi-Ronaldo. L’Argentin court après  son premier titre avec la sélection après avoir échoué lors de la dernière édition en finale face à l’Allemagne. Vainqueur de l’Euro 2016 en France, Ronaldo devrait lui aussi faire mieux qu’au Brésil où sa sélection n’avait pas convaincu. À suivre également les prestations de Neymar. Pour son premier mondial, le Brésilien n’avait pas fini la compétition en raison d’une grave blessure qui l’avait obligé à  abandonner les siens après les quarts de finale remportés face à la Colombie. Après lui, le Brésil a lourdement chuté en demi-finale face à l’Allemagne. En Russie, il va essayer par son talent  de donner à sa sélection sa sixième couronne. Derrière les trois se greffent d’autres stars et non pas les moindres : Andres Inesta (Espagne), Mohammed Salah (Egypte), Antoine Griezmann (France), Robert Lewandowski (Pologne), Lucas Modric (Croatie), Eden Hazard (Belgique), Harry Kane (Angleterre), Mesut Ozil (Allemagne)…

 

James Golden Eloué

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