Mondialisation : la reconquête identitaire africaine au cœur des débats à l’UMNG

Samedi 8 Avril 2017 - 17:05

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« La Pensée stratégique endogène africaine et la Nationale stratégique : les nouveaux paradigmes d’émergence africaine », tel a été le thème de la conférence publique organisée le samedi 1er avril par l’Université Marien Ngouabi et l’Association des Universités de Connaissances africaines (UCA) à l’occasion des conversations stratégiques.

C’est devant un parterre d’intellectuels congolais : enseignants-chercheurs, chefs d’établissements, et étudiants, que le promoteur des conversations stratégiques de l’UCA, Patrice Passy, a mis en exergue le large champ que renferme cette thématique qui est donc un processus cognitif adopté dans le cadre du rattrapage économique, prôné par la stratégie de l’émergence des Etats africains.

Selon lui, la Pensée stratégique endogène africaine (PSEA) organise la destruction créatrice des paradigmes postcoloniaux par un processus d’innovations africaines face aux « sept faims » du peuple appelées communément thématiques sociales, à savoir : « l’accès à une nourriture suffisante et de qualité, l’accès aux soins de santé de qualité, l’accès au travail et à la sécurité pour tous, l’accès à un toit décent, à l’eau potable en qualité et quantité suffisante, etc. ».

Pour l’orateur, il va falloir organiser une réflexion stratégique par rapport aux accélérations que la mondialisation impose aux pays africains. 

Enfin, Patrice Passy a encouragé l’auditoire à avoir une connaissance de l’autre ; connaître son identité pour avoir un dialogue avec autrui, etc.

Cette rencontre a permis un grand moment d’échanges entre l’animateur et l’auditoire. A l’issue de la séquence des questions-réponses, le public a quitté la salle en étant satisfait et informé.

Rappel : la Pensée stratégique endogène Africaine (PSEA) est donc l’appareil africain de solutions conçues pour alimenter les acteurs politiques et économiques sur les sept faims du peuple. A cet égard, les résultats attendus se résument à ce qui suit : participer à l’insurrection de l’audace conceptuelle par l’innovation intellectuelle ; devenir en 2017 acteur de l’abolition de l’obsolescence créatrice africaine ; bénéficier des résultats des travaux de l’Association des Universités de connaissances Africaines portant sur la construction de nouvelles souverainetés collectives ; donner aux révolutions silencieuses africaines en cours sur le continent des moyens d’expression et d’action ; intégrer un cadre de travail pour la conceptualisation de nouveaux paradigmes africains, etc.

Guillaume Ondzé

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