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Samedi 29 Février 2020 - 16:30

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Que se passe-t-il à la mairie de Brazzaville ? Cette question, les citoyens de la capitale congolaise se la posaient depuis quelque temps au regard du bruit devenu assourdissant qui émanait du milieu. La dernière vague de sonorités en date est remontée des hauteurs de l’Hôtel de ville, le jeudi 27 février, quand a avorté la session budgétaire de l’institution municipale.

Nombreux sont les Brazzavillois qui n’y comprenaient plus rien puisque cette session ayant été renvoyée sine die, le déficit de communication qui a accompagné cette absence de communication des autorités de la ville ajoutait au doute. Il est globalement fait état de fonds qui seraient alloués à l’assainissement de la ville dont les voiries, on le sait crèvent sous les effets conjugués des inondations, des nids de poule et des mares d’eau.

Une première alerte avait été donnée par courrier diffusé sur les réseaux sociaux. Devait-on prêter l’oreille à ce qui apparaissait à ce moment comme un débat interne à la maison ? Au moins ce rapport daté du 4 février, intitulé « Regard rétrospectif sur l’action du conseil départemental et municipal de Brazzaville, période allant de janvier 2018 à janvier 2020 » avait le don d’exposer au grand jour les problèmes qui minent Brazzaville au sommet de son administration.

En toute logique, par souci de rétablir l’équilibre, il aurait été de bon aloi que la partie incriminée dise sa part de vérité. Dans la mesure où rien de tel n’est arrivé, les faits de gouvernance dénoncés par le biais du courrier mentionné plus haut ont poursuivi leur bonhomme de chemin. Pour s’établir comme une certaine vérité, néanmoins comme une charge implacable contre qui ils sont imputés.

La décision de reporter sans délai la session du 27 février, prise par le préfet du département de Brazzaville pour inobservation de la procédure réglementant ce genre de réunions l’a été aussi, on l’a dit, pour nécessité de préserver l’ordre public. C’est que les conseillers municipaux et départementaux de la capitale étaient vent debout pour exprimer leur dépit.

Il faut retenir toutefois, qu’en matière administrative, les règles existent et il est question qu’elles soient suivies à la lettre pour éviter de dramatiser ce qui ne doit pas l’être toujours. L’arrêté du ministre de l’Intérieur du 28 février dont la teneur est connue participe de ce besoin d’apaisement. Affaire à suivre donc, pourrait-on dire.

Les Dépêches de Brazzaville

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