Natalité : plus de 526 bébés nés au Congo le 1er janvier 2019

Jeudi 3 Janvier 2019 - 21:00

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Selon un communiqué de presse de l’Unicef, qui appelle les pays à respecter le droit de chaque nouveau-né à la santé et à la survie, les enfants qui viennent de naître le premier jour de l'An pourront vivre jusqu’en 2085

Sur environ 395 072 526 bébés nés le 1er janvier, plus de cinq cent vingt-six bébés le sont en terre congolaise, représentant ainsi 0.1331402883525028 %. « Nous souhaitons à l’ensemble des bébés nés en ce premier jour de l’an 2019 au Congo une vie pleine de potentiel, de rires et de santé », a souhaité la représentante de l’Unicef au Congo, Micaela Marques De Sousa.

Au même moment où l’on a célébré la nouvelle année, les villes du monde entier ont accueilli la naissance de leurs tout-petits nouveau-nés. « Aux douze coups de minuit, environ 65 001 bébés devraient avoir vu le jour en Afrique de l’ouest et du centre dont 2 517 au Cameroun, 1930 au Sénégal, 25 685 au Nigeria et 10 053 en République démocratique du Congo. Par ailleurs, dans le même temps, 310 enfants devraient naître à Tokyo, 605 à Beijing, 166 à Madrid et enfin 317 à New York », précise l’Unicef.

D’après les estimations de cette agence onusienne, il est fort probable que les Fidji, dans le Pacifique, ont accueilli le premier bébé de l’année 2019 et les États-Unis ont été les derniers à en accueillir. Un quart de ces naissances aura lieu en Asie du sud.

Deux pays africains dans le Top huit

Ainsi pour l’Unicef, plus de la moitié de ces naissances s'est produite dans huit pays, notamment Inde : 69 944 ; Chine : 44 940 ; Nigeria : 25 685 ; Pakistan ;15 112 ; Indonésie :13 256 ; États-Unis : 11 086 ; République démocratique du Congo : 10 053 ; Bangladesh : 8 428. Parmi les nouveau-nés, on signale une multitude d’Alexandre et d’Aïcha, de Zheng, Samba, Itoua et de Zainab dans des familles du monde entier le 1er janvier 2019. Par contre, dans plusieurs pays, de nombreux bébés n’auront pas le temps de recevoir un nom, d’autant plus qu’ils n’ont pas survécu à leur premier jour de vie.

Pour rappel, près d’un million de bébés sont morts le jour même de leur naissance et 2,5 millions durant le premier mois de leur vie En 2017. En effet, la plupart d’entre eux sont décédés de causes qui auraient pu être évitées, souligne l’Unicef. Il s’agit, entre autres, de la prématurité, des complications lors de l’accouchement ou encore des infections comme la septicémie et la pneumonie, ce qui constitue une atteinte à leur droit fondamental à la survie.

Investir immédiatement dans des solutions de santé abordables

C’est ainsi que la représentante de l’Unicef au Congo, Micaela Marques De Sousa, a noté la nécessité de prendre, cette année, la résolution de satisfaire les droits de chaque enfant, à commencer par le droit de survivre. « Nous pouvons sauver des millions de bébés en investissant dans la formation et l’équipement des agents de santé locaux afin que chaque nouveau-né naisse entre des mains expertes », a-t-elle déclaré.

Notons que  cette nouvelle année marquera également le trentième anniversaire de l’adoption de la Convention relative aux droits de l'enfant. Un événement que l’Unicef célèbrera en organisant des activités dans le monde afin de prendre des mesures visant à sauver la vie des enfants, en fournissant à chacun d’entre eux des soins de santé de qualité. Du côté de l’Unicef, on note des progrès considérables enregistrés au cours des trois dernières décennies dans le monde en matière de survie de l’enfant. Ce qui a fait baisser de plus de moitié le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans.

Mais les progrès sont plus lents pour les nouveau-nés. Les bébés qui meurent durant le premier mois de leur vie représentent 47 % des décès d’enfants de moins de 5 ans. Ainsi, avec sa campagne baptisée « Pour chaque enfant, une chance de vivre », l’Unicef demande que l’on investisse immédiatement dans des solutions de santé abordables et de qualité pour chaque mère et chaque nouveau-né. « Ces solutions incluent notamment l’approvisionnement continu des établissements de santé en eau et en électricité, l’assistance qualifiée à la naissance, des fournitures et des médicaments en quantité suffisante pour empêcher et traiter les complications durant la grossesse, l’accouchement et la naissance, ainsi que le fait de donner les moyens aux adolescentes et aux femmes d’exiger des services de santé de meilleure qualité », conclut le communiqué de presse.

 

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Les femmes ayant accouché à l’hôpital de Bétou dans la Likouala /Adiac

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