Nations unies : le monde célèbre la Journée internationale des migrants le 18 décembre

Lundi 15 Décembre 2014 - 17:14

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Proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies, cette journée est une occasion permettant de sensibiliser l’opinion à la situation des migrants à travers le monde.

En faisant fi toutes de les définitions d’école, on note, entre autres catégories de migrants, des migrants internationaux, des travailleurs migrants, des réfugiés, des demandeurs d’asile, des migrants environnementaux, des déplacés internes et des clandestins ou des sans-papiers.

Selon les statistiques des Nations unies de l’année 2013, le nombre des migrants internationaux a atteint les 232 millions dans le monde. La migration peut apporter aussi bien des bénéfices substantiels que des conséquences négatives. Les économies tant développées qu’en développement ont besoin de migrants pour répondre à la demande de travailleurs ayant différents niveaux de qualification. Certains parmi eux, réussissent à vivre et à travailler en toute sécurité et dignité en respectant les lois et règlements des pays d’accueil. Par contre d’autres foulent au pied des lois et règlements des pays d’accueil et brillent par des actes malséants et insupportables.

Cette journée commémore donc l’adoption de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et les membres de leur famille. Ainsi, lors du Dialogue de haut niveau sur les migrations internationales et le développement (3-4 octobre 2013), les États membres ont adopté à l’unanimité une déclaration qui appelle au respect des droits de l’homme et des normes internationales du travail, réaffirme l’engagement à lutter contre la traite des êtres humains et condamne fermement les manifestations de racisme et d’intolérance.

Et lorsqu’on aborde les démographes sur cette question des migrants, ils considèrent que les migrations seront d’une importante variable d’ajustement d’ici plus d’une trentaine d’années, échéance à laquelle 2 ou 3 milliards d’individus supplémentaires sont attendus sur la planète, alors que les effets des modifications climatiques se feront probablement déjà sentir et que certaines zones ne pourront plus nourrir une population supplémentaire. D’où la nécessité de multiplier des rencontres internationales sur les effets des changements climatiques à court, moyen et long terme car toutes les régions du monde ne subiront pas ces effets de la même manière.

Rares sont des consulats du monde et des communautés ressortissants de tel ou tel pays qui font quelques communications à l’endroit des migrants en général et de ceux qui sont en situation irrégulière en particulier afin de les pousser à être en règle pour mener à bien leurs activités. Car celles-ci peuvent être à la fois salutaires pour les pays d’accueil ou pour leur pays d’origine.

Quelques définitions des migrants communément reconnus

Des migrants internationaux, sont des personnes qui vivent de façon temporaire ou permanente dans des pays dans lesquels ils ne sont pas nés et qui ont acquis d’importants liens sociaux avec ces pays (cf. Unesco). Travailleur migrant, toute personne qui va exercer, exerce ou a exercé une activité rémunérée dans un État dont elle n’est pas ressortissante (cf. Convention internationale des Nations unies sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles). Réfugié, au sens de la Convention de Genève de 1951, est toute personne craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance. Demandeur d’asile, personne qui a quitté son pays d’origine et souhaite obtenir le statut de réfugié.

Quant à la migration environnementale, elle est causée par des phénomènes environnementaux. Cette rupture peut être temporaire ou permanente. Déplacé interne, et clandestins ou sans-papiers. Pour cette dernière catégorie, il s’agit de ceux qui sont en situation irrégulière dans des pays d’accueil, mais tardent à être en règle.

 

Faustin Akono

Légendes et crédits photo : 

Photo archives/ Vue des réfugiés du Lac-Vert ( en situation de migrants)