Niger : la CEDEAO tient son 57e sommet en présentiel

Le sommet en présentiel, après cinq mois de distanciation et de confinement dus à la Covid-19, abordera nombre de thématiques sur des sujets de consensus général et d’autres comme la problématique de modification constitutionnelle susceptible de ressurgir les tensions entre d’une part, le président Bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, et d’autre part, ses homologues de la Guinée et la Côte d’Ivoire.

Sur le sujet du consensus, la crise malienne sera à l’ordre du jour. Après la libération de l’ancien président Ibrahim Boubacar Kéita, destitué le 18 août, les chefs d’Etat de la CEDEAO font face à une autre paire de manches, à savoir, la possibilité d’une transition civile dans l’immédiat.

Le week-end, la junte au pouvoir a organisé la première phase des concertations qui a abouti à la mise en place d’un comité d’experts chargé de préparer la deuxième partie des concertations nationales.

Elles se poursuivront du 10 au 12 septembre avec la participation des délégués régionaux et ceux de la diaspora, a précisé Ismaël Wagué, le porte-parole du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), l’instance mise en place par les militaires.

Quant à l’ex-président malien, il a quitté Bamako samedi soir pour Abou Dabi, aux Emirats arabes unis où il va suivre des soins. Placé en résidence surveillée par la junte militaire, IBK avait été admis, le 3 septembre dernier, à l’hôpital pour un accident vasculaire cérébral léger.