Nigeria : 84 millions d’inscrits pour les élections générales de février

Jeudi 10 Janvier 2019 - 17:00

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Soixante-treize candidats de quatre-vingt-onze partis politiques se présentent à la présidentielle, dont le chef de l’État sortant, Muhammadu Buhari.

Plus de quatre-vingt-quatre millions de personnes se sont inscrites pour les élections générales au Nigeria en février, en hausse de près de 20 % sur le scrutin précédent, il y a quatre ans, a déclaré le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Les électeurs de la nation la plus peuplée d’Afrique se rendront aux urnes le 16 février pour élire un nouveau président et un nouveau parlement. Les scrutins des gouverneurs et des assemblées des États suivront deux semaines plus tard.

Le président de la Céni, Mahmood Yakubu, a déclaré le 7 janvier aux dirigeants des partis politiques à Abuja que « le registre final pour les élections législatives de 2019 est de 84 004 084 électeurs ». Il s’agit d’une augmentation de 18 % par rapport à la dernière élection de 2015, où 68 833 476 électeurs étaient inscrits.

Lutter contre l’achat de voix

Soixante-treize candidats de quatre-vingt-onze partis politiques se présentent à la présidentielle, dont le chef de l’Etat sortant, Muhammadu Buhari, qui espère obtenir un second mandat de quatre ans contre son principal rival, l’ex- vice-président, Atiku Abubakar. Au parlement, cent neuf sièges sont à pourvoir au Sénat et trois cent soixante à la Chambre des représentants. Des élections au poste de gouverneur doivent avoir lieu dans vingt-neuf des trente-six Etats et dans la capitale fédérale, Abuja.

Mahmood Yakubu a indiqué qu’un certain nombre de mesures avaient été prises pour lutter contre l’achat de voix, largement répandu lors des récentes élections au poste de gouverneur d’Etat. Les urnes ont été déplacées plus près des isoloirs, l’utilisation des téléphones portables et des appareils photo a été interdite. Mais il a prévenu qu’il y avait eu des tentatives d’achat de cartes d’électeurs permanentes, qui contiennent des données biométriques et servent à identifier les votants le jour du scrutin. Lors de l’élection du gouverneur de l’Etat d’Ekiti, dans le sud-ouest du pays, en 2018, les deux principaux partis ont été accusés d’offrir aux électeurs de 3 000 à 5 000 nairas (de sept à douze euros) pour leurs cartes.

AFP

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