OGES-ECAir : une vingtaine d’étudiants congolais à Paris pour la célébration de la fin d’année universitaire 2015-2016

En fin de matinée, le Vendredi 22 juillet, environ vingt étudiants et stagiaires de la juridiction de l’Office de Gestion des Etudiants et Stagiaires congolais (Oges) près l’Ambassade du Congo en France,  en partenariat avec ECAir, avaient été conviés pour une journée consacrée, au départ, à la visite guidée de sites parisiens à bord d’un bateau-mouche glissant sur la Seine, poursuivie dans les rues animées de Paris à bord d’un autocar. Parmi les passagers se trouvaient: Hervé Effenguet, directeur de l’OGES, assisté de toute son équipe; Julie-Ann Walmsley, directrice commerciale Europe (ECAir); Mohammed Ali, manager relation clientèle d’ECAir et des étudiants venus du périmètre couvert par l’OGES.

Pour le directeur de l’OGES, les étudiants et les stagiaires sont confrontés à la compétition mondiale acharnée durant le cycle de l’enseignement supérieur. C’est la raison pour laquelle, au-delà de l’aspect administratif qui les lie à l’OGES, il souhaite que leur quotidien s’améliore dans tous les domaines de la vie courante. Ainsi, explique-t-il, « organiser une journée dédiée en leur faveur, c’est leur permettre de s’impliquer dans leurs études ou formations l’esprit libre, gage de l’émancipation de l’esprit».

L’équipe organisatrice avait pu sélectionner une vingtaine de lauréats parmi les candidats ayant participé au jeu-concours OGES-ECAir. « Le but est de promouvoir le dialogue entre étudiants mais aussi d’assurer leur rapprochement avec l’OGES », confiait l’équipe d’organisation, constituée de Tanyah Mowelle, assistante et Aude Mavoungou, chargée à la communication. Au programme de l’excursion, un circuit touristique guidé et commenté à la découverte de Paris et de son histoire à travers ses sites et monuments.

La délégation, dans une ambiance conviviale, a donc pu découvrir la splendeur de Paris au fur et à mesure de la progression de la visite. Lors du passage devant le Louvre, sur la rive droite de la Seine, le groupe a été édifié au vu de l’ampleur du plus grand monument de Paris, commencé sous le règne de Philippe Auguste en 1204 et achevé seulement en 1858, sous Napoléon II. Les visiteurs ont aussi appris, entre autres, que les reliques d’Aimé Césaire étaient entreposées au Panthéon. Que Cheikh Anta Diop, historien, anthropologue, égyptologue et homme politique sénégalais, qui a mis l'accent sur l'apport de l'Afrique, en particulier l'Afrique noire, à la culture et à la civilisation mondiale, avait une plaque mémorielle au 31, rue des Ecoles dans le 5^ème arrondissement de Paris.

Devant la presse, présente tout le long de l’excursion, les étudiants se sont exprimés librement. « Belle opportunité qui nous est offerte », ont-ils reconnu, louant à chaque fois le partenariat OGES-ECAir. Tous unanimes, ils ont confié leur joie de vivre ensemble le temps d’une cohabitation pendant une journée. « Nous avons appris à vivre ensemble, à échanger, à évoquer la vie estudiantine de nos établissements respectifs. Des instants festifs culturels dignes de nous faire prendre conscience que nous appartenons à un seul pays. Cet accompagnement nous rassure », pourraient, en quelque sorte, résumer leurs propos collectifs.

Et de poursuivre « quoi de plus naturel que de se sentir reconnus par les représentants de son pays à l’étranger ! Parfois, il suffit d’un rien pour renouer ce lien patriotique de temps en temps mis à mal par le flot des informations lues ici et là dans les réseaux sociaux. Ici, par nous-mêmes, nous avons découvert un Congo qui nous accompagne au quotidien. C’est une reconnaissance synonyme de motivation supplémentaire pour réussir nos cycles respectifs et, à leur issue, d’aller porter et mettre  nos savoirs et savoir-faire au profit du Congo ».

Après une pause-déjeuner, la délégation s’est rendue rue Paul Valery, dans le 16^ème arrondissement de Paris, à la chancellerie de l’ambassade du Congo en France. La visite s’est terminée au siège de l’OGES rue Scheffer, toujours dans le 16^ème à Paris, pour l’heure venue d’établir le premier bilan de la journée du programme collaboratif OGES-ECAir. « L’intérêt pour cette initiative est d’encourager à continuer un tel partenariat fondé sur la contribution du renforcement de capacités de celles et ceux qui s’investissent dans le travail intellectuel, de recherches et de découvertes qui seront un jour estampillées, peut-être, "Made in Congo" », s’est satisfait Hervé Effenguet.

« Grâce au partenariat OGES-ECAir, nous avons découvert un aspect de Paris : j’en suis satisfaite », a commenté la directrice commerciale Europe ECAir. Et de continuer, « ma meilleure découverte, ce sont ces étudiants qui ont égayé la journée par leur vitalité et leur soif inépuisable de savoir. Je les compte parmi les futurs ambassadeurs de ECAir ». Hervé Effenguet a rappelé à ce propos que les étudiants bénéficient d’ores et déjà d’une offre privilégiée, qu’ils soient boursiers ou non, pour se rendre au Congo, leur pays d’origine, à des tarifs préférentiels, via la compagnie nationale aérienne ECAir.

Belle opération « séduction du partenariat OGES-ECAir », pour inciter les étudiants et stagiaires à un retour au Congo. En revanche, pour Larios Mavoungou, un des vingt étudiants de la délégation,  « certes, cette séduction nous est utile mais il appartient au gouvernement d’aller au-delà de simples intentions en mettant au point un programme de recensement permanent des étudiants à l’étranger et en assurant les capacités d’accueil nécessaires au moment du retour au Congo en fin de cycle », a-t-il proposé.