OMS : célébration ce lundi de la journée mondiale de la santé

Samedi 5 Avril 2014 - 15:04

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) consacre la journée du 7 avril à la menace de plus en plus grande que représentent les maladies à transmission vectorielle. Et le thème retenu cette année met l’accent sur la prévention de ces maladies avec comme slogan «Petits mais dangereux».

Les maladies telles que le paludisme, la dengue, la leishmaniose, la maladie de Lyme, la schistosomiase ou la fièvre jaune dont les moustiques, les mouches, les tiques, les gastéropodes en sont les vecteurs constituent l’une des causes de mortalité dans le monde, surtout dans les pays à faible revenu. Chaque année, plus d’un milliard de personnes sont infectées et plus d’un million meurent de maladies à transmission vectorielle. Selon un communiqué de l'OMS, ces maladies peuvent être entièrement évitées et il existe des mesures efficaces que les pouvoirs publics, les groupes communautaires et les familles peuvent prendre ensemble pour protéger la population contre ces infections mortelles.

À en croire le directrice générale de l’OMS, le Dr Margaret Chan, il est inadmissible à ce vingtième siècle que les gens continuent de mourir de la piqure d’un moustique, d’un phlébotome, d’une simulie ou d’une tique. On pourrait, soutient-elle, sauver nombre de vies et éviter bien des souffrances si l’on accordait une plus grande importance à la lutte antivectorielle dans l’action sanitaire mondiale. Des interventions simples et économiques comme les moustiquaires imprégnées d’insecticide ou la pulvérisation d’insecticide à l’intérieur des habitations ont déjà permis de sauver des millions de vies.

Pour éradiquer ces maladies, le Dr Lorenzo Savioli, directeur du département de l’OMS qui  lutte contre les maladies tropicales négligées pense que la lutte antivectorielle reste l’outil le plus important pour prévenir les flambées de maladies à transmission vectorielle. Pour lui, il faut davantage de fonds et un engagement politique plus ferme pour maintenir les moyens existants de lutte antivectorielle, de même que les moyens thérapeutiques et diagnostiques, et pour entreprendre les travaux de recherche nécessaires de toute urgence.

Les populations les plus démunies sont plus exposées à ces maladies surtout celles ne bénéficiant  pas de logements convenables, d’eau potable et de systèmes d’assainissement. En outre, les personnes souffrant de malnutrition ou dont le système immunitaire est affaibli sont particulièrement sensibles. La célébration de la journée mondiale de la santé est donc une occasion pour l’OMS d’appeler  les gouvernements et d’autres partenaires impliqués dans le secteur de la santé à accorder plus d’importance à la lutte antivectorielle et à l’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène.

Aline Nzuzi