ONU : l’Italie assure l’Angola de son appui au Conseil de sécurité

Jeudi 16 Janvier 2014 - 19:20

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

La candidature de Luanda comme membre non permanent du Conseil de sécurité a déjà une voix en sa faveur

Suivant les prévisions, l’Angola pourrait ajouter à l’escarcelle des voix le soutenant, celle de l’Italie. Elle viendrait renforcer les avis favorables déjà exprimés en ce sens – ou supputés – de pays comme la Russie, la Chine, l’Afrique du Sud ainsi que de toute la communauté des pays lusophones, le Brésil en premier. Tous, partenaires traditionnels, appuient ou pourraient appuyer l’Angola qui désire être, comme en 2003, membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.

Mais depuis 2003, des voix dissonantes se sont élevées au sein de l’organisation mondiale. L’expulsion d’Angola, en 2011, de milliers de Congolais de RDC dans des conditions jugées peu regardantes du respect dû aux êtres et aux biens, avaient quelque peu attiédi l’enthousiasme de certains pays occidentaux-clé. C’est dans un tel contexte que survient l’appui que garantit l’Italie, autre pays partenaire majeur de l’Angola, et pas seulement dans le domaine stratégique de l’exploitation pétrolière. « Le soutien de l’Italie est la conséquence de la collaboration historique, politique et économique entre nos deux pays qui entretiennent des relations fraternelles fantastiques », a assuré en début de semaine Giuseppe Mistretta, ambassadeur d’Italie à Luanda. Le diplomate a relevé que « l’Angola est le troisième partenaire commercial de l’Italie en Afrique avec un volume d’échanges commerciaux équivalant à un milliard d’euros ».

Au siège de l’ONU, en septembre dernier, c’est le vice-président angolais, Manuel Vicente, qui avait battu le rappel pour un soutien de la candidature de Luanda. Il avait notamment expliqué que de par ses potentialités et son expérience, son pays pouvait jouer une rôle prépondérant dans les missions de paix de l’ONU à travers le monde. De fait, le pays peut capitaliser sur la réussite de son plan de paix intérieure, lui qui a souffert de 27 ans d’une guerre civile que l’on croyait sans fin.

Lucien Mpama