Opération collecte de fonds : Baziks va rembourser les contributeurs

Jeudi 14 Février 2019 - 12:31

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Dans une publication sur les réseaux sociaux, les heures qui ont suivi la fin de la campagne lancée le 24 décembre 2018, le13 février à l’aube, Narsix Baya Ciamala a rassuré les quarante donateurs du remboursement de leur argent à défaut d’avoir rassemblé les vingt mille euros espérés pour réaliser son projet.

 La campagne sur l’usage de Baziks à la convenance de ses usagersNarsix Baya affirme n’avoir pas d’autre choix que de se plier à la règle du financement participatif. « Le principe de crowdfunding étant fondé sur le tout ou rien, j’aimerais rassurer tous ceux qui ont contribué qu’ils seront remboursés », a-t-il dit. Il est du reste reconnaissant à tous les généreux contributeurs qui ont permis néanmoins « d’atteindre les quatre mille euros en si peu de temps ». Surtout que, souligne-t-il: « Notre produit final n’est pas encore sorti. Vous y avez cru. En le faisant vous nous avez donné, à l’occasion, la force de continuer ! ». Car, penser qu’il va baisser les bras aussi facilement, c’est mal connaître la personne; « Mais ce n’est pas pour autant que nous allons abandonner notre campagne de levée de fonds pour finaliser les travaux techniques », a-t-il assuré. En effet, Narsix Baya prévoit de s’y prendre autrement. Il a prévenu : « Notre détermination est sans faille à ce niveau là. Nous allons nous battre jusqu’au bout pour ça. Et dans quelques jours, nous allons entamer une nouvelle étape pour y parvenir ! ».

C’est donc aux alentours de 6 heures du matin, le 13 février, que le fondateur de la première plate-forme dédiée aux musiques congolaises a fait une rétrospective de la collecte de fonds initiée à la veille de Noël avec son équipe. « Cinquante jours se sont écoulés. Du lancement du crowdfunding au suivi pour mobiliser les vingt mille euros, c’était cinquante jours intenses et stressants. Une sacrée expérience avec les pics d’adrénaline et les nuits d’insomnie qui vont avec », a souligné Narsix Baya Ciamala. Le plus remarquable, il semble que malgré tout, son moral n’a pas été entamé, au contraire . « Certes, nous n’avons peut être pas atteint notre objectif principal mais on retient le principal, nous avons quand même réussi à mobiliser un peu plus de quatre mille euros en vingt-cinq jours, notamment à la suite de la coupure d’internet au pays, ça il faut le faire ! », a-t-il avoué.

L’aventure se poursuit pour la team Baziks L’aventure Baziks se poursuit

L’initiateur de Baziks Entertainment ne cache pas son enthousiasme face aux retombées de la campagne. « Nous avons également touché plus de personnes qu’on ne pouvait l’imaginer et nous avons également en quelque sorte fait valider ce concept que beaucoup ont trouvé chouette », a-t-il fait savoir. Il a dès lors cette certitude : « C’est aussi et surtout la preuve qu’avec un peu plus d’effort on pourrait faire mieux ».

Pour Narsix Baya, le monde continue de tourner. Le processus en marche va se poursuivre. « Via l’ensemble de notre écosystème de plates-formes des médias sociaux, nous allons quand même vous dévoiler le spot vidéo de notre campagne à venir et que vous allez sûrement voir sur certaines chaînes de télé, dont notre chaîne partenaire emblématique Couleurs Télévision », a-t-il annoncé. Il salue de même l’opiniâtreté de We Like Agency qui, soutient-il, « n’a ménagé aucun effort pour élaborer cette belle campagne ». Et, évoquant cette action, il affirme  : «  Pour nous, ce n’est qu’un teasing marquant en réalité le début du déploiement de notre offre commerciale ».

Par ailleurs, Narsix Baya a fait part de son désappointement.« Notre engagement dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises de notre start-up reste maintenu. Alors que la majorité des jeunes au Congo n’est jamais soutenue. Il est donc primordial pour nous de ménager les efforts pour contribuer à l’épanouissement de la jeunesse dans le cadre du Give Back To the community ! », a-t-il promis. Il regrette cependant que cette jeunesse, parfois talentueuse dans la plupart des cas, n’ait pas toujours la chance d’avoir le soutien, l’accompagnement escompté pour exploiter son potentiel. Ce n’est pourtant pas ce qui va l’empêcher de croire en un avenir prometteur. « Oui, nous caressons le rêve peut-être un peu naïf de voir émerger au Congo des Steeve Jobs, des Bill Gates, etc., âgés autour de 25 ans ! », a-t-il espéré. Ainsi donc, a-t-il confirmé à Le Courrier de Kinshasa, qu’à cela ne tienne pour lui et sa dynamique team, « l’aventure Baziks se poursuit ».

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : La campagne sur l’usage de Baziks à la convenance de ses usagers Photo 2 : L’aventure se poursuit pour la team Baziks

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