Organisation des femmes du Congo : Joséphine Otsengué élue présidente à Talangai

À l’issue desdits travaux, elles ont mis en place : un Conseil d’arrondissement de deux cent quarante-sept membres et un Secrétariat de sept membres présidé par Joséphine Otsengué. L’heureuse promue était surprise par la marque de confiance que ses collègues ont placée en elle. Elle s’est dite disponible à conduire l’OFC au niveau de Talangai qui, selon elle, est l’un des fiefs du PCT. Elle a dit compter également sur le concours de ses collègues  dont la mobilisation est attendue pour les prochaines élections locales. Joséphine Otsengué a estimé que cette échéance électorale est le premier test pour l’OFC à Brazzaville, et Talangai en particulier.

Antoinette Kebi a, de son côté, indiqué que l’OFC poursuit lentement et sûrement sa structuration sur l’ensemble du territoire national. Après le département de la Lékoumou, a-t-elle dit, l’OFC installe progressivement ses instances intermédiaires et de base au niveau de Brazzaville. Elle a reconnu la lourdeur de la tâche confiée aux élus. Antoinette Kebi a exhorté les promues au travail et au dépassement. « Les activités  que vous mènerez  au sein de l’OFC contribuent  fortement au développement de notre pays ». Elle a expliqué à l’auditoire l’importance et le rôle des organes intermédiaires et de base pour une organisation politique.

La représentante du président du PCT de Talangai, Pauline Issombo, n'est pas restée indifférente. Elle a salué la mobilisation des femmes de son arrondissement. L'assemblée générale élective s’inscrivait, selon elle, dans la droite ligne des orientations et recommandations du 6^e congrès extraordinaire du PCT tenu en 2011 à Brazzaville. Elle a indiqué que les instances qui viennent d’être mises en place doivent  œuvrer  pour l’animation du PCT et de l’OFC au niveau de Talangai. Les participantes à ces assises ont adopté deux motions : l’une de soutien au président de la République, Denis Sassou N’Guesso, et l’autre de fidélité au secrétaire général du PCT, Pierre Ngolo.  Il faut noter que l’OFC compte trois cent-six cellules et trente sections à Talangaï.