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Où sont passés les conseillers en aliments bio ?

Samedi 28 Février 2015 - 9:30

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Cette interrogation se veut à la fois un constat et une interpellation, car une certaine opinion n’a cessé de dire que de nombreuses pathologies bio-physiologiques dont souffrent les humains aujourd’hui sont liées à la nutrition issue des mélanges chimiques. Ces pathologies sont entre autres, les fibromes, les fibroses, les infections sanguines, les autres renflements intra-organiques et au niveau de la peau, des atteintes pulmonaires, etc.

Ces conseillers, s’ils existent pourraient épargner la population de plusieurs maux d’origine alimentaire, car la vraie médecine, disent les médecins eux-mêmes, réside plus dans la prévention que dans le traitement. Ces hommes seraient les bienvenus à la manière des nutritionnistes et diététiciens dont la mission consistent respectivement à prévenir, dépister et prendre en charge les maladies liées à la nutrition, et à effectuer un bilan alimentaire puis corriger les erreurs des patients en rétablissant le bon équilibre. Bref, tout ceci amène à la nutrithérapie. Cela consiste, en matière alimentaire, à diagnostiquer des carences en vitamines, minéraux, acides aminés et acides gras et des surcharges ou excès dans l’organisme.

Nombreux sont des gens qui se posent la question sur le fait de s’alimenter bio, mais n’ont toujours pas les réponses qu’il faut par manque d’informations ou des programmes de vulgarisation de la « chose bio » par les spécialistes. Est-ce que manger bio, c’est le fait de manger ce qui est sain ou de manger ce qui est naturel et dont l’organisme a nécessairement besoin pour sa bonne physiologie et son bon métabolisme ?

En effet, lorsqu’on tend l’oreille aux dires des spécialistes en la matière, il en sort trois catégorisations de produits « bio ». D’abord en alimentation : il y a des fruits et légumes, des céréales, des viandes, de la farine, du laitage, des pâtes et riz y compris du chocolat. Ensuite l’habillage et produits de la maison : on note des vêtements en coton bio, en laine, en soie, en lin, les détartrants, les désinfectants et détergents bio. Et enfin en soins et cosmétiques : il y a des savons faits du naturel, du maquillage, des produits de toilette et autres.

Dans les écoles, on se demande s’il y a des programmes déjà montés sur cette problématique. Même préoccupations au niveau des administrations où de nombreux agents souffrent dans l’ignorance sans souvent se faire consulter. Même chose lors des réunions politiques ou des rencontres des associations civiles. Aucun dépliant ou document n’est distribué aux membres pour les renseigner sur les pratiques « bio ». Dans les églises, en plus de la chose sainte, on ne parle pas assez du « bio ». Dans les hôpitaux, abondent plusieurs spécialistes en diagnostic et traitement curatif. Mais le complément en connaissances bio serait aussi important.

Non, nous ne sommes pas en train de dire que l’organisme n’a besoin que de l’aliment naturel ou « bio ». L’organisme peut aussi avoir besoin de l’« aliment chimique ». Mais que « le manger chimique » soit conseillé par les spécialistes.

En attendant, voici des questions pertinentes : que signifie réellement « manger bio » ? Et où trouve t-on le bio ?

 

Faustin Akono

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

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