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Oyo encore !

Mercredi 4 Mars 2020 - 12:33

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Dans quelques jours se tiendra à Oyo un nouveau Sommet consacré à la recherche d’une issue pacifique au conflit qui dévaste la Libye depuis près de dix ans. Invités par le président du Comité de haut niveau de l’Union africaine pour la Libye, Denis Sassou N’Guesso, plusieurs chefs d’Etat et personnalités de la sphère africaine échangeront sur les voies et moyens qu’il convient de suivre, de déployer pour réconcilier les frères ennemis que l’assassinat, en 2011, de Mouammar Kadhafi a dressé les uns contre les autres provoquant l’un des pires crises humaines de ce début de millénaire.

S’il est bien trop tôt pour imaginer ce qu’il sortira des échanges d’idées et de projets qui auront lieu sur les berges de la rivière Alima où se situe la résidence du chef de l’Etat, il ne l’est pas pour souligner qu’Oyo s’impose progressivement comme l’un des lieux de l’Afrique en général, du Bassin du Congo en particulier, où les dirigeants aiment le plus se retrouver. N’est-ce pas là d’ailleurs, pour ne citer que cet exemple, que fut créé il y a deux ans le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo qui s’impose dès à présent comme l’une des institutions clés de la lutte pour la protection de la nature et contre le dérèglement climatique dans cette partie du monde ?

Ce à quoi nous assistons, en réalité, n’est pas autre chose que la mise en place progressive d’un haut lieu de rencontres, de recherches, de réflexions stratégiques sur l’avenir de l’Afrique et du monde vers lequel afflueront demain les dirigeants, les intellectuels, les experts de tous bords afin de débattre et d’échanger librement sur les grands problèmes qui se posent aujourd’hui à l’humanité. Un centre d’autant plus attirant qu’il est situé dans une région où la nature est intacte et dans une ville qui a été pourvue ces dernières années de tous les équipements nécessaires pour y loger et y travailler dans des conditions idéales.

Sans oublier, bien sûr, le Musée kiebe-kiebe de Ngolodoua où sont conservés des centaines d’objets rituels qui eux-mêmes participent à la préservation des traditions de cette partie du Congo. Un lieu magique vers lequel affluent désormais les visiteurs car il rappelle avec force notre attachement au passé dont nous sommes les héritiers et que nous comptons bien léguer intact aux nouvelles générations. 

Les Dépêches de Brazzaville

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