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17-07-2025 17:56
Les Brazzavillois vont vivre, du 19 au 26 juillet, au rythme du Festival panafricain de musique (Fespam), un patrimoine culturel qui met en valeur les sonorités du Congo, les influences d’autres pays africains et de la diaspora. En dépit des défis budgétaires qui pèsent sur sa tenue, même sous le format adopté, il offre aux artistes et amoureux de la musique une occasion de s’égailler et de s’exprimer.
Cette 12e édition qui marque le 30e anniversaire de la création du Fespam par l’Union africaine annonce, sur les différents sites retenus, une programmation riche et variée, à travers des concerts, master-class, conférences-débats, expositions et des spectacles de danses. Une manière de permettre à tous les genres musicaux de participer à la fête.
Bien que l’événement semble encore timide à quarante-huit heures du lancement officiel, on espère que l’effervescence observée du côté des chorégraphes et danseurs qui s’entraînent au Centre culturel Sony-Labou-Tansi sera également suivie par les spectateurs. Un élan que le comité d’organisation entend entretenir pour donner de la voix à la musique africaine.
Au-delà de son aspect festif qu’il révèle, le Fespam qui est une manifestation culturelle et scientifique biennale dédiée à la célébration et à la promotion de la musique est appelé à devenir un enjeu économique pour le Congo, notamment le gouvernement qui le finance seul à grands frais depuis plusieurs années.
Il est plus qu’important de réfléchir sur la manière de faire pour rentabiliser cet événement afin qu’il devienne une véritable institution capable de générer, à l’instar d’autres festivals qui se tiennent sur le continent ou ailleurs, des dividendes à l’Etat.
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