Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Emmanuel Mbengué
PalliatifJeudi 3 Octobre 2019 - 21:45 La culture entrepreneuriale fait enfin son chemin au Congo où des jeunes se disent intéressés par le statut d’indépendant. Ils se sont, d’ailleurs, accordés des titres aguicheurs pour s’automotiver à demeurer « patron » de leur propre existence professionnelle. Derrière cette motivation qui draine chaque jour des candidats à la création d’entreprise, l’écho autour du statut d’entrepreneur se révèle comme un palliatif à la question du chômage. Depuis le début de cette année, nous sommes témoins de l’éclosion d’un écosystème d’initiatives, elles-mêmes favorisées par l’organisation d’événements autour de l’entrepreneuriat, avec le soutien des pouvoirs publics et d’institutions diverses. Les jeunes sont-ils capables d’entreprendre, même lorsqu’ils sont peu expérimentés et peu qualifiés ? Quels sont les freins qui les empêchent de créer ? Des questions dont les réponses alimentent encore des débats. Ce qui est sûr, la jeunesse témoigne d’un intérêt grandissant pour l’entrepreneuriat. Ambitieuse et pleine d’idées, elle a trouvé le palliatif à la question du chômage au travers des projets novateurs, dans le numérique notamment, dont certains espèrent de meilleures incubations. Leur expérience montre qu’un accompagnement encourageant l’esprit d’entreprendre au sens large et respectant certains principes éducatifs peut produire des effets intéressants, non seulement sur l’accès des jeunes chômeurs à la création d’entreprise mais aussi et surtout à l’emploi.
Les Dépêches du Bassin du Congo Edition:Édition du Samedi (SA) Notification:Non |