Parlement : le collectif des promoteurs des écoles privées sollicite l’appui du Sénat

Samedi 20 Juin 2020 - 17:45

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Une délégation du collectif des promoteurs des écoles privées conduite par Placide Opina Péa a sollicité le 19 juin à Brazzaville l’appui de la chambre haute du parlement dans la résolution de nombreux problèmes auxquels le personnel de ce secteur est confronté de nos jours.

Dans son adresse au président du Sénat, Pierre Ngolo, Placide Opina Péa a déploré l’abandon aujourd’hui de l’école privée avec ses charges, dénonçant par la même occasion, la non prise en compte des dossiers des établissements privés au niveau de la task-force et du ministère de l’Enseignement primaire et secondaire.

« Les enseignants des écoles privées sont aujourd’hui à trois mois sans salaire et jusqu’à la rentrée prochaine, ils seront à sept mois. Nous sommes en train de les clochardiser. Notre cri de cœur ce matin, c’est de solliciter un accompagnement de votre part. Nous venons vous voir parce que vous êtes le principal pont pour le traitement de cette question. Le cri de cœur des enseignants se justifie par le fait qu’ils sont affamés, manquant de tout et menacés d’expulsion là où ils exercent. », a déclaré Placide Opina Péa.

En réponse à ces propos, le président du Sénat, Pierre Ngolo, a rétorqué en signifiant que « personne n’est insensible à la situation qui est la vôtre. On sait que les écoles privées sont fermées mais il n’y a pas que les promoteurs et les enseignants qui souffrent ; il y a aussi les enfants. Que ce soit au niveau de la task-force, du ministère de l’Enseignement primaire et secondaire à quelque niveau que ce soit, le problème est suivi. Le dossier est suivi, il est en bonne voie prenons patience. Quelque chose sera fait dans les limites des capacités de l’Etat et nous veillerons partout pour que parole soit tenue. Soyons sereins, la situation est grave, nous en avons tous confiance et un effort sera fait ».

Le président du Sénat a par ailleurs appelé le collectif au calme, à éviter les menaces, les marches qui ne sont pas, a-t-il dit, des solutions. « La conjoncture est mauvaise et nous qui avons des parcelles de responsabilité devons savoir que dire, comment dire et où dire »,  a –t-il conclu.

 

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Photo : Pierre Ngolo face au collectif

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