Parlement : le Sénat et l’Assemblée nationale invités à la célébration des dix ans du Parlement africain

Lundi 10 Février 2014 - 19:01

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Reçu en audience le 10 février à Brazzaville, respectivement par le président du Sénat André Obami-Itou et par le président de l’Assemblée nationale Justin Koumba, le premier vice-président du Parlement panafricain, Roger Nkodo Ndang, a réitéré à ses hôtes, l’invitation du Parlement panafricain à la célébration du 10e anniversaire de cette institution

Au cours de leurs entretiens, le parlementaire panafricain et ses interlocuteurs ont passé en revue les questions de paix ainsi que celles touchant à la sécurité en Afrique et dans le monde, et notamment la crise en République centrafricaine, sachant que le président Denis Sassou N’Guesso ne ménage aucun effort pour ramener la paix dans ce pays.

En effet, a souligné Roger Nkodo Ndang, « il y a dix ans que le Parlement panafricain a été créé et l'on se demande si après ces dix années, la presse, les hommes des médias, la société civile et les autres organisations connaissent réellement ce parlement des peuples africains ».

À cette occasion, Roger Nkodo Ndang a émis le souhait de voir les médias prendre le relais pour diffuser cette information afin de sensibiliser les populations, pour que, lors du sommet de juin et juillet prochain, le Parlement panafricain puisse avoir des pouvoirs législatifs. Il sera également  question au cours de cette célébration, de faire le bilan des dix années écoulées et sans doute de se projeter pour l’avenir. « Le président du Sénat congolais, André Obami-Itou, en sa qualité de doyen du Parlement panafricain, et les autres membres fondateurs de cette institution, vont mener des réflexions pour voir comment faire avancer le parlement panafricain », a-t-il précisé« Il faut que l'on arrive à avoir des législations transversales qui puissent s’appliquer à tout le continent afin que nous évitions les crises à répétition que nous avons maintenant », a ajouté Roger Nkodo Ndang.

« Cette direction, la meilleure qui puisse amener le Parlement à évoluer, c’est d’avoir les pouvoirs législatifs contrôlés par la conférence des chefs d’État, étant donné qu’il n’y a que cette dernière ainsi que le Parlement panafricain qui représentent les peuples africains », a-t-il conclu.

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Roger Nkodo Ndang s'adresse à la presse.