Partenariat : la Banque mondiale sensibilise ses partenaires locaux à la gestion environnementale et sociale

Lundi 7 Novembre 2016 - 13:45

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Un atelier sur les politiques de sauvegarde environnementale et sociale des activités financées par le groupe de la Banque mondiale s’est ouvert lundi à Brazzaville. Il réunit des porteurs de projets de développement local, cadres des ministères et acteurs de la société civile.

Pour conduire les trois jours des travaux d’atelier, la Banque mondiale a dépêché une mission d’experts qui séjourne depuis le 6 novembre dernier à Brazzaville.

Les politiques de sauvegarde de la Banque sont des mécanismes ayant pour but de prévenir et/ou atténuer les impacts négatifs que pourraient avoir les projets qu’elle finance sur les populations et sur l’environnement, et d’optimiser les impacts positifs.

« L’une des grandes préoccupations de la Banque mondiale est d’évaluer et gérer efficacement les impacts environnementaux et sociaux des projets que nous finançons ; c’est la raison d’être de cet atelier », a indiqué Djibrilla Issa, représentant résident de la Banque mondiale en République du Congo, avant d’ajouter que l’activité sera suivie d’une revue du portefeuille de certains projets du point de vue environnemental et social.

Cet atelier devrait contribuer au renforcement des capacités du personnel des projets dans le domaine de la gestion environnementale et sociale des activités de sauvegarde, pendant la préparation et la mise en œuvre de ces projets.

Comme le souligne Lucienne Mbaïpor, spécialiste principal en développement social, ces politiques de la Banque mondiale sont déclenchées lorsqu’il y a un financement du groupe destiné à certaines infrastructures et surtout à l’environnement.

« Ces politiques nous permettent de voir si les populations vont être touchées, c’est pourquoi nous parlons de la politique 4.12 qui concerne la réinstallation involontaire. Nous verrons également comment les politiques vont toucher l’environnement 4.01 pour essayer de faire des études environnementales et sociales avant la mise en œuvre des projets », a confié Lucienne Mbaïpor, coordonnatrice des sauvegardes sociales pour les deux Congo.  

Il y a encore un autre engagement phare de la Banque mondiale qui est la politique 4.10 à l’endroit des peuples autochtones. Elle consiste, d’après l’experte de la coordonnatrice des activités des deux Congo, à évaluer l’implication des populations autochtones dans la préparation et la mise en œuvre de ces projets.

Notons que ce type d’atelier à l’endroit des projets financés par le groupe de la Banque mondiale, des ministres et responsables de la société civile a existé dans d’autres pays sub-sahariens, c’est la première fois qu’elle se tient en République du Congo.    

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Le présidium de l'atelier à l'ouverture

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