PCT : le parti réaffirme sa volonté de changer la Constitution

Samedi 11 Juillet 2015 - 19:00

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

 Au cours du méga- meeting organisé le 10 juillet à Pointe- Noire, le Parti congolais du travail (PCT)  a réaffirmé sa volonté d'aller au changement de la Constitution du 20 janvier 2002.

En effet dans son mot de bienvenu à la délégation nationale du parti, Victor Foudi, président de la fédération du PCT à Pointe-Noire a signifié que cette rencontre s’inscrit dans le droit file de la réaffirmation de l’engagement de la direction politique du PCT en général et celui des membres de la fédération du PCT à Pointe-Noire de  changer  la Constitution du 20 janvier 2002. Il a également traduit l'adhésion  sans conditions de son parti au dialogue national sans exclusive.

« Le climat sociopolitique du département de Pointe-Noire est dominé par les enjeux majeurs du dialogue national sans exclusive et sur l’avenir des institutions de la République avec les effets corollaires, le changement de la Constitution du 20 janvier 2002. La fédération du PCT, Pointe-Noire est toujours guidée et caractérisée par la discipline et la nécessité constante de la cohésion au sein du parti conformément aux recommandations de son sixième congrès extraordinaire », a-t-il indiqué.

De son côté, s’exprimant au nom des jeunes de la Force montante congolaise(FMC) du département de Pointe-Noire, Batchi Bacher son  premier secrétaire a remercié la direction nationale du parti pour avoir voulu  associer les jeunes et la base de la fédération du parti dudit département à quelques jours du début des travaux du dialogue national.

« De tout temps, la jeunesse en général et particulièrement celle de la Force montante congolaise du Pct a toujours su se ranger  du côté de l’histoire en vue d’accompagner les efforts de construction de la République, la restauration, la consolidation de la démocratie et la pérennisation de la paix. Il est de mémoire collectif que les jeunes sont dans la plupart des cas les principales victimes de l’intolérance politique, ces derniers servent parfois des positions tranchées de certains acteurs politiques qui font valoir premièrement leurs intérêts personnels avant celui du peuple. Les jeunes de la FMC Pointe-Noire, soutiennent sans conditions les travaux du dialogue national , qui est le seul moyen de protéger la jeunesse congolaise de la dérive de certains hommes politiques. » a-t-il déclaré.

Exprimant les bienfaits du dialogue pour la démocratie tout en déplorant la politique de la chaise vide pratiquée par certains acteurs politiques congolais, Clotilde Mountou Banthoud, première secrétaire exécutive de l’Organisation des femmes du Congo(OFC) à Pointe-Noire a rappelé que le Mbongui, cette forme d’entente, d’échange, de discussion sur des questions familiales ou de la société est parmi les richesses culturelles qui fondent la société congolaise en vue de donner une meilleure orientation dans l’entente et la paix.

« Le Mbongui constitue un précieux héritage des vieux parents, une culture qui s’est transmise de génération en génération tout en s’enracinant des pratiques quotidiennes de la société congolaise. Il est l’unique moyen d’expression, de règlement de conflit et de gestion de crise.  Ce dialogue constitue une initiative qui doit non seulement être saluée mais aussi être suivie par toute la population congolaise en général et les membres de l’OFC en particulier sous la bannière du PCT. Les événements douloureux vécus par le Congo et leurs conséquences doivent désormais appartenir à un passé révolu pour consolider la paix retrouvée grâce à l’intelligence et la sagesse d’un homme, le camarade Denis Sassou N'Guesso », a-t-elle rappelé.

Prenant acte des déclarations de soutien des différents  orateurs au Pct et à la tenue du dialogue national sans exclusive, Pierre Ngolo s’est exprimé en ces termes : « Le dialogue a toujours été pour le président de la République, une voix idéale pour la recherche des solutions aux problèmes qui peuvent se poser à la République conformément aux valeurs de la démocratie ».

Il a aussi regretté l’absence de certains acteurs politiques aux consultations des forces vives de la nation organisées du 20 mai au 4 juin dernier par le président de la République avant de lancer un appel à tous les acteurs politiques et autres couches sociales de la vie publique de participer au dialogue national du 13 juillet prochain à Sibiti. « On ne pourra jamais prétendre faire des leçons de démocratie au Pct lorsqu’on n’ignore soit même, ce que le dialogue représente dans une démocratie. Tous les congolais responsables devraient comprendre que le moment est venu pour s’asseoir ensemble pour échanger et tirer les leçons de la marche de la démocratie congolaise. Le dialogue longtemps attendu par tous les acteurs politiques, la société civile, constitue une occasion  de cogiter, de s’exprimer en toute liberté, en toute responsabilité sur le fonctionnement de la démocratie sur des questions électorales et sur la vie des institutions de la République » a-t-il conclu.

 

Séverin Ibara

Légendes et crédits photo : 

Photos Adiac: Tribune officielle du meeting; Vue partielle des participants au meeting

Notification: 

Non