PCT : quel bilan trois ans après après le 6e Congrès extraordinaire ?

Samedi 26 Juillet 2014 - 12:15

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La direction politique du Parti congolais du travail (PCT), a organisé un meeting en salle au cours duquel le secrétaire général du parti, Pierre Ngolo, a fait l’évaluation, à mi-parcours, des recommandations issues du 6e congrès extraordinaire tenu il y a trois ans

Il a rappelé d’entrée de jeu les objectifs que s’était fixés le parti lors de ces assises. Ceux-ci se résumaient, pour l’essentiel, à la revitalisation du parti et à son ouverture à d’autres forces politiques.

512.113 adhérents aujourd'hui !

Pierre Ngolo a indiqué que le parti a eu du sang neuf et commence à se relever  progressivement contrairement à ce qu’il était avant le 6è congrès. Il a salué le renouvellement des organes intermédiaires et de base ainsi que les campagnes nationales d’adhésion qui ont permis au parti d’amener le nombre de ses membres à 512.113 adhérents  sur l’ensemble du territoire national. Un voeu formulé cependant : celui de voir les organisations des femmes et des jeunes du PCT  achever leur structuration avant la fin de cette année.

S'il est une action qui suscite la fierté pour Pierre Ngolo, c'est l’implantation du PCT dans l’espace européen à travers la mise en place, les 5 et 6 mai dernier, à Paris, des structures dirigeants de la France-Europe. Il était temps, a-t-il déclaré, que cet espace soit occupé pour ne pas laisser l’opposition y déverser l’intox et la désinformation.

Le secrétaire général du PCT a salué l’ouverture de son parti aux autres forces politiques. Ce qui a permis d'élargir sa base. De la même manière, il a encouragé les alliances et les partenariats que son parti tisse avec les organisations politiques du Congo et d’ailleurs. 

Le nouveau siège arrive !

Selon Pierre Ngolo, les travaux de  construction du siège du parti pourront arriver à terme en mars 2015. C’est ainsi qu’il a sollicité plus d’efforts et de sacrifices financiers aux cadres, membres et militants de l’organisation, afin de conduire à bon port les travaux de cet imposant siège, digne d’un parti de plus de 40 ans d’existence.

Le changement de la constitution n'a pas échappé aux échanges du vendredi 25 juillet. Pierre Ngolo a rappelé que le moment venu, le PCT donnera librement son avis sur cette question qui n’est pas un tabou en soi. Sauf que pour l’heure, il regrette l’attitude de certains hommes politiques qui personnalisent ce débat en jetant le discrédit sur le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, qui, à en croire le secrétaire général du PCT, n’a pas non plus donné son point de vue sur la question. Le chef de l’État, a-t-il renchéri, ne mérite pas les commentaires que l'on entend ici et là, de la part de certains opposants ou intellectuels, parce que les Congolais savent qu’il "est un démocrate prouvé pour avoir accepté en 1991 l’avènement de la démocratie pluraliste et en 1992, le verdict des urnes, à l’issue de l’élection présidentielle qu'il avait perdue".

Pour conclure, il  a invité les cadres, membres et militants à se mobiliser davantage pour les batailles politiques futures dont les plus éminentes sont les élections législatives partielles, dans la première circonscription de Mossaka, les élections locales et le débat sur le changement de la constitution.

 

 

 

 

 

 

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Les membres saluant l'entrée en salle du secrétaire général