Pêche et aquaculture : une société allemande pour développer une pisciculture intégrée au Congo

Les discussions entre le ministre de la Pêche et de l’Aquaculture et les investisseurs allemands ont tourné autour de la création éventuelle de grandes fermes d’aquaculture de poissons au Congo. « Le propos avec le ministre était de lui présenter le projet d’aquaculture et d’élevage de poissons. Nous avons discuté pour la création d’une ferme moderne d’aquaculture de poissons », a souligné Joshua Nxumalo, qui conduisait la délégation allemande.

En effet, d’après les discussions, la première ferme pilote, dont les études de faisabilité pourront être amorcées le plus rapidement possible, sera érigée dans la zone de Kintélé, en allant vers Maloukou-Tréchot, à la sortie nord de Brazzaville. Celle-ci servira dans un premier temps de centre névralgique pour produire aussi bien des alevins que des aliments pour poissons, lesquels permettront alimenter l’ensemble des fermes secondaires implantées sur l’ensemble du territoire national. L’objectif du projet est de stimuler le secteur halieutique congolais, car il s’agira de produire environ 20 000 tonnes de poissons par année, pour 5 000 emplois directs à créer.  

Ayant saisi le bien-fondé du projet, le ministre de la Pêche et de l’Aquaculture, Bernard Tchibambéléla, y a tout de suite adhéré, d’autant plus qu’il viendra en appoint de l’un des projets de son département inscrit dans la feuille de route. Il s’agit notamment du projet Mille Étangs dans chaque de département, dont le but fondamental est de produire davantage de poisson pour le marché national, moins cher, donc à la portée de toutes les bourses.

Cette vision du ministère de la Pêche et de l’Aquaculture s’inscrit dans le cadre de la lutte acharnée contre la faim, mais également dans le cadre de la prévention de l’extinction avérée du poisson dans le monde à l’horizon 2040. « D’après une étude, en 2040 le dernier poisson dans le monde sera capturé », a souligné un des pisciculteurs allemands reçus par le ministre. Pour convaincre le ministre du travail que leur société fait, les investisseurs allemands l’ont invité à effectuer une visite de travail en Allemagne.