Performance sportive : les athlètes de jujitsu, wushu et de kick boxing ont présenté leur bonne moisson au ministre des Sports

Samedi 2 Novembre 2019 - 16:15

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Hugues Ngouélondélé a félicité, le 31 octobre à Brazzaville, les trois fédérations pour les bons résultats obtenus lors des compétitions internationales puis les a encouragés à privilégier la formation sans laquelle, il n’y a pas de victoires.

« Je voulais ici féliciter les trois fédérations (jujitsu, wushu et  karaté par le biais du kick boxing)  qui nous ont ramené une belle moisson. J’ai pour habitude de dire que le confort avec l’effort ruinent l’intelligence. Je constate que vous avez fait preuve de travail parce que pour avoir ce genre de résultats, il faut s’atteler au travail », a reconnu Hugues Ngouélondélé.  Et de poursuivre : «  Il faut se mettre à la formation parce que sans formation, on ne peut pas atteindre les bons résultats surtout lorsqu’il s’agit du sport de haut niveau. La participation ne suffit pas, il faut aussi gagner parce qu’on ne peut pas  aller compétir à l’étranger pour revenir toujours les mains vides. Cela a un coup pour l’Etat. Vous devrez continuer de travailler en faisant en sorte que demain, qu’il y ait encore des grandes victoires. »

 La Fédération congolaise de jujitsu, a souligné son président,  était invitée à prendre part aux championnats d’Afrique de la zone 4 qui se sont tenus du 12 au 15 juillet, à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC). Cette compétition a mis aux prises l’Angola, le Congo et la RDC.  La délégation congolaise, a-t-il soutenu,  a effectué  le déplacement avec les fonds propres, ce qui ne lui a pas permis d’aligner plusieurs athlètes.  Sur quatre athlètes présentés, elle a obtenu six médailles dont deux en or, gagnées respectivement par  Ojanny Ankassa et Chardent Ayélé puis  trois d’argent gagnées par Francis Dior Mbilli, Olyvien Kimfoko et Chardent Ayélé contre une médaille de bronze obtenue par Kimfoko.

« Nous sollicitons  votre indulgence, votre grandeur d’esprit et votre patriotisme pour nous reclasser parmi les  fédérations qui doivent bénéficier des subventions pour les compétitions internationales, au titre de la saison 2019-2020. Seule,  la fédération ne pourrait pas y faire face », a souhaité Guy Venseslas Ngoumba

Le wushu a fait d'une pierre deux coups

Le tableau présenté par la Fédération congolaise de wushu est aussi satisfaisant. La fédération, a indiqué son président, a excellé dans deux  domaines, notamment la formation et la compétition.  Elle a réussi à envoyer trois Congolais en Chine suite à la coopération sino- congolaise, qui ont été formés dans le célèbre temple de Shaolin. La fédération compte désormais un entraîneur continental grâce au stage auquel a participé l’actuel entraîneur national, à Dakar, au Sénégal, puis deux arbitres continentaux.  Le bilan des septièmes championnats d’Afrique de wushu à Dakar est flatteur. Dans la catégorie des 80 kg, la fédération a occupé la troisième place par le biais de Stephano Omouanga ; dans les 85 kg, Léo Trophée a été aussi troisième.  Aristote Malela a été classé deuxième dans la catégorie de 70 kg  et Quentin Missatou a occupé la deuxième place dans les 90 kg. « La saison 2018-2019 était pleine pour notre fédération qui a cinq ans. Nous avons travaillé sur deux secteurs. La formation et la compétition pour assurer une véritable vulgarisation » , a justifié Steve Kouma, président de la fédération.

Le président de l’Association congolaise de boxe pieds poings a, quant à lui, présenté l’athlète Dony  Rahim Vouta Voubrel qui a gagné  la ceinture au championnat d’Afrique professionnel de kick boxing, obligeant le Gabonais à abandonner  sa ceinture après  la victoire du Congolais aux points. Jerry Blaise Bollé a sollicité l’aide du ministère afin de permettre à l’athlète de défendre sa ceinture avant la fin de l’année, à Brazzaville, conformément aux regléments  de la Confédération africaine.

 La défense de la ceinture, un objectif à atteindre avant la fin de l'année

«  L’athlète  qui a conquis cette ceinture avec bravoure dans le concert des sept nations, est déterminé à accomplir la même mission. Cette ceinture dont nous sommes tous fiers, nous met devant un nouveau défi. Celui de sa remise en jeu. La détention définitive de cette ceinture continentale ne peut se faire qu’au terme d’une nouvelle victoire au combat professionnel sous peine de se la voir retirer par  l’instance africaine », a défendu Jerry Blaise Bollé    

Selon lui, la Fédération congolaise de karaté et arts martiaux affinitaires, dont son association est affilée, avait un délai de six mois à partir de la remise de la ceinture, c’est-à-dire le mois de juin,  pour organiser un combat professionnel à Brazzaville face à un athlète marocain. « Pour le kick boxing, il faudrait vous rapprocher de la direction générale des Sports pour mettre  les choses au point. Il  ne faut pas attendre le dernier jour pour commencer à faire bouger les choses. La semaine prochaine, lorsque je serai rentré de ma mission, je souhaiterai avoir le point de ce qu’il y a à faire et  savoir à quel niveau le ministère devra intervenir », a assuré Hugues Ngouélondélé.

 

 

 

James Golden Eloué et Christ Bissila Pondo (stagiaire)

Légendes et crédits photo : 

Le ministre avec les médaillés de Jujitsu/Adiac ...avec ceux de Wushu/Adiac et les dirigeants de kick boxing/Adiac

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