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Piraterie

Jeudi 7 Février 2019 - 20:55

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S’il y a une activité que les artistes musiciens, écrivains et les autres redoutent, c’est bien celle de la piraterie qui menace de mettre sur la paille bon nombre d’entre eux. Que ce soit chez nous ou dans quelques pays de la sous-région, c’est dans l’impuissance que les artistes assistent au vol du fruit de leur labeur. Le génie créateur et les droits sont quotidiennement spoliés. Plusieurs parmi eux, contraints de vivre dans une paupérisation extrême, en sont morts dans le dénuement total et sous le regard parfois indifférent de la communauté nationale.

À grande ou à petite échelle, la piraterie est pratiquée par des sociétés de duplication quelquefois connues des structures de contrôle et de recouvrement des droits d’auteurs. Les œuvres détournées sont visibles dans les marchés et les kiosques sur les avenues. Depuis que le numérique promet des jours heureux avec un cortège d’outils informatiques moins cher, de nouveaux pirates sont nés. Ils peuvent dupliquer des centaines d’albums à des prix hors du commun sans que leurs auteurs aient perçu un seul centime de droit.

Face à l’ampleur du phénomène, les acteurs de l’industrie musicale doivent décider d’employer de gros moyens pour le juguler. Et surtout une volonté farouche de l’endiguer car il asphyxie l’industrie déjà exsangue, dans un climat économique de plus en plus délétère. La piraterie a atteint des proportions inquiétantes. Si l’on n’y prend garde, c’est l’industrie du disque qui risque de mourir.

Les Dépêches du Bassin du Congo

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