Planification familiale: des centres de santé dotés d'intrants contraceptifs

Mercredi 10 Juillet 2019 - 18:54

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Les produits ont été offerts à certaines structures sanitaires de Brazzaville, de Pointe-Noire et de la Bouenza par l’ONG Azur Développement, dans le cadre du projet « Promotion des droits à la santé sexuelle et la reproduction et autonomisation économique des femmes et filles vulnérables », financé par l’Union européenne.

Vint et un centres de santé  de Brazzaville, de Pointe-Noire et de la Bouenza ont reçu des intrants contraceptifs et autres produits liés  au dépistage du VIH/sida de la part d' Azur développement. Ces produits ont été ensuite remis aux utilisatrices en couple ou non, filles majeures et femmes.

Par cette action, l'ONG s’associe au principe universel selon lequel « Chacun est libre et a le droit de décider de la qualité de vie qu’il ou qu’elle doit mener et éviter les diverses maladies liées aux mauvaises pratiques sexuelles, aux grossesses précoces et non désirées » et que chaque enfant né au Congo soit issu d’une grossesse attendue et donc désirée.  

En effet, chaque femme ou chaque fille veut avoir un  partenaire pour fonder une famille juste, propre, forte, saine, bien éduquée avec des enfants intelligents, équilibrés et correctement encadrés. La planification familiale y contribue car aujourd’hui, l’enfant est un être rare et cher à la maternité et en avoir plusieurs devient un réel problème de famille, de communauté, un souci de santé publique et de tout un Etat. Ces intrants contraceptifs et ces tests de dépistage participent largement à la réduction de la vulnérabilité des femmes et des filles en favorisant l’accès dans ces services de santé sexuelle et de la reproduction quand elles le désirent.

Ainsi, des actions de dotation de plus de 2 600 tests de dépistage du VIH, plus de 425 boîtes de contraceptifs oraux et injectables, 21600 préservatifs masculins et 3 600 préservatifs féminins ont été menées dans des centres partenaires des trois départements,  Brazzaville, Pointe-Noire et la Bouenza.

Pendant la distribution des intrants, la population a afflué dans les différents centres dans ces départements. « Cette affaire d'intrants contraceptifs m’a aidée à planifier mes naissances, voyez-vous, j’ai 39 ans et suis à trois enfants. Avec mon mari, nous nous sommes convenus à n’avoir que trois les trois et avons tenu le pari », a témoigné, au cours d'une séance de sensibilisation, une utilisatrice des services de planification familiale.

Certains responsables ont déploré la faible quantité des intrants distribués à l’instar des responsables du CSI Plateaux des 15 ans de Moungali et de Foundou-Foundou à Nkayi. « Il m’est difficile d’évaluer pour l’instant cette fréquentation du fait qu’avant nous recevons dans notre centre plus de quatre-vingt-six à quatre-vingt-dix-nzeuf utilisatrices, mais aujourd’hui avec cette petite quantité, nous avons demandé à d’autres patientes d’acheter leur implant et injection  dans les officines»,  a dit une responsable de centre. 

Après cette dotation, une constance se dégage : l’insuffisance des stocks par rapport à leur cible, le porte à porte fait par les relais communautaires des organisations de la société civile, les spots radio et les autres formes de sensibilisation dans les quartiers et écoles ont permis à la population d’affluer dans les centres de santé avec pour conséquence la rupture des stocks prévus. 

 

 

 

 

 

 

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

Des agents d'un CSI après avoir reçu des intrants contraceptifs / DR

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