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Plein emploi

Samedi 19 Novembre 2016 - 12:20

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Il ne fait aucun doute que nous ne pouvons en aucun cas perdre la bataille en faveur de l’emploi engagée dans le cadre du programme de « rupture » lancé il y a huit mois par la plus haute autorité de la République. Si, en effet, nous ne la gagnons pas il est certain que le climat social se dégradera de façon inexorable avec toutes les conséquences néfastes que l’on peut imaginer pour la paix et l’unité du Congo.

Alors que s’approchent à grands pas deux scrutins majeurs – les élections législatives et les élections locales – qui permettront aux citoyens de choisir librement leurs élus, l’enjeu est considérable. Il l’est, d’abord, pour l’Etat qui ne pourra faire régner l’ordre intérieur que si le problème du chômage des jeunes est résolu, au moins en partie. Il l’est, ensuite, pour le gouvernement qui joue sur ce terrain sa crédibilité autant vis-à-vis du président de la République que vis-à-vis de la population. Il l’est, enfin, pour tous ceux et toutes celles qui ambitionnent de représenter le peuple congolais dans les différentes institutions de la Nouvelle République.

L’économie moderne étant ce qu’elle est, c’est-à-dire ouverte sur le monde et mue essentiellement par le secteur privé, les pouvoirs publics doivent s’organiser à tous les niveaux de la gouvernance nationale et locale pour favoriser le plus possible le commerce, l’artisanat, la petite industrie, l’agriculture, la pêche, bref les mille et une activités qui permettront de créer des emplois sur toute l’étendue du territoire. S’ils ne le font pas rapidement ils peuvent être certains que de fortes tensions se feront jour au sein de la société congolaise avec toutes les conséquences négatives que l’on peut imaginer.

Favoriser l’investissement sous ses formes les plus diverses, inciter les banques à prêter plus d’argent qu’elles ne le font aux petites et moyennes entreprises, réduire le plus possible les prélèvements sociaux et fiscaux qui pèsent sur les créateurs d’emploi, favoriser la formation professionnelle, donner la priorité aux investissements publics capables de mobiliser le secteur privé sont autant de voies qui peuvent conduire au plein emploi, donc à la préservation de la paix sociale dans tous les départements que compte le pays. Loin d’être un mythe, ce plein emploi est un objectif collectif à portée de mains. Ne l’oublions pas !

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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