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Poumon

Mercredi 11 Décembre 2019 - 10:51

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Ce soir, 11 décembre 2019, à 22 h 35 très précisément, sera diffusé sur la chaîne Canal + que l’on peut regarder partout dans le monde, un film sur le Bassin du Congo qui fera date dans l’histoire de la lutte contre le dérèglement climatique et pour la protection de notre environnement. Intitulé « Le dernier poumon du monde », réalisé au Congo par Yamina Benguigui et produit par Philippe Dupuis-Mendel, ce long métrage tire un signal d’alarme et lance tout à la fois  un message d’espoir qui ne peut laisser personne indifférent.

Au cœur de ce film figure la gigantesque tourbière d’Ekolo Mguma, dans la Likouala aux herbes, découverte il y a deux ans par une équipe de chercheurs congolais et britanniques : dix mille ans d’âge, 145 000 km2 de surface, plus de trente milliards de tonnes de carbone séquestrées, autrement dit l’équivalent de trois années d’émissions mondiales de gaz à effet de serre ! Y figure aussi et surtout le rôle essentiel, vital à tous égards que jouent la population de cette région du Bassin du Congo dans la protection de la nature, dans la survie de l’espèce humaine que menacent la surindustrialisation, la déforestation, le mépris de la nature qui imprègne l’homme moderne.

Réalisé avec l’appui de la plus haute autorité de notre pays, le président Denis Sassou N’Guesso, « Le dernier poumon du monde » marque à coup sûr un tournant dans la bataille écologique qui a débuté dans les premières années de ce troisième millénaire. Diffusé sur les antennes de Canal + ce 11 décembre, puis le 19 décembre, il sortira dans les salles de Canal Olympia à partir du 10 janvier à Brazzaville bien sûr, à Conakry, à Yaoundé et Douala, à Niamey, à Ouagadougou, à Dakar, à Lomé, à Cotonou, à Port-Gentil et à Antananarivo. Autrement dit sur toute l’étendue de l’Afrique occidentale et centrale.

Au-delà de l’alerte rouge qui se trouve à l’origine du film, ce qu’il faut en retenir est le fait que l’espèce humaine, notre espèce, a plus que jamais la capacité de lutter contre le mal qui la menace comme le démontre le comportement de la population qui vit dans ce milieu sans s’employer à le détruire. Et que, par conséquent, il convient de l’aider à vivre, à se développer sans porter atteinte à son environnement. Une leçon de prudence, de raison, de sagesse qui, n’en doutons pas, sera perçue partout dans le monde.

 

 

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