Préservation du domaine public : les occupants anarchiques des abords des rivières sommés de déguerpir

À Pointe-Noire, chaque fois qu'il pleut, les rivières sortent de leurs lits en provoquant des inondations et des dégâts matériels. Dans la nuit du 5 au 6 janvier dernier, par exemple, une pluie torentielle a occasionné des inondations dans la plupart des arrondissements de la ville. La crue de la Tchinouka qui traverse la ville de Pointe-Noire a atteint un niveau élevé et débordé en causant la destruction de certaines infrastructures routières et bien d’autres dégats.

C’est ainsi qu’après une large consultation citoyenne auprès de tous les acteurs locaux et des structures de l’Etat impliquées dans la recherche des solutions aux inondations, le Conseil départemental et municipal a décidé de mettre en place un plan de riposte en vue de prémunir la population des désagréments observés ces derniers jours.

Mais avant la mise en place de ce plan, le maire de la ville de Pointe-Noire a demandé à ceux qui occupent anarchiquement les abords des rivières de les libérer en vue de faciliter la grande opération de désengorgement des lits des rivières. « Cette situation déplorable dont les causes sont connues interpelle tous les citoyens. Ensemble, sensibilisons la population à l’importance de cette opération. En tout état de cause, toutes les mesures seront prises pour le déguerpissement, le moment venu, de la population concernée par l’occupation illégale des emprises où seront exécutés les travaux », a déclaré Jean François Kando aux élus locaux.

Notons que les inondations, à Pointe-Noire, sont souvent récurrentes. Pour remédier à cette situation, le Conseil départemental et municipal  va, au cours de cette cinquième session ordinaire dite budgétaire, examiner un programme d’assainissement concocté à l’aune des dégâts observés après les pluies diluviennes.