Présidence de la République : les femmes sensibilisées à leur rôle dans l’émergence du Congo

Mercredi 29 Mars 2017 - 17:45

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Le département de la promotion de la femme, de la famille et des groupes vulnérables de la présidence de la République a organisé le 29 mars, dans le cadre des activités liées au Mois de la femme, une causerie-débat sur le thème : « L’implication de la femme congolaise dans un Congo uni et prospère »

La causerie-débat qui a regroupé plusieurs femmes évoluant dans les différentes structures attachées au cabinet du chef de l’Etat, vise, entre autres, à rechercher des solutions pour une réelle implication de la femme congolaise dans le processus de pacification, d’unification et de création de richesses pour l’émergence du Congo. Ainsi, trois sous-thèmes ont été développés par des personnes ressources. Il s’agit de « L’implication de la femme congolaise dans le processus électoral » ; du « Rôle de la femme éducatrice dans l’émergence du Congo » ; de la « Conscience et engagement de la femme : leviers de l’édification d’un Congo prospère ».

D’après le conseiller du président de la République, chef de département de la promotion de la femme, de la famille et des groupes vulnérables, Antoinette Kebi, ces sous-thèmes visent à sensibiliser les participantes à leur rôle dans l’émergence du Congo et à susciter en elles une réelle prise de conscience de leur rôle dans un Congo uni et prospère. Les autres objectifs sont : permettre aux femmes de mettre en valeur leurs qualités innées ou acquises ; transformer les participantes à cette causerie-débat en relais pouvant faire bénéficier à leurs proches les enseignements reçus.

« Pour garantir le développement de notre pays, la femme congolaise doit occuper une place de choix dans la réalisation de la Marche vers le développement, programme du gouvernement. Cette marche ne saurait se réaliser sans l’implication de toutes les femmes, à tous les niveaux et singulièrement au niveau de décision. Il est donc nécessaire de susciter en elle une réelle prise de conscience de son rôle dans l’édification de la société congolaise et dans l’émergence du Congo d’ici à l’horizon 2025 », a souligné Antoinette Kebi.

« Les élections législatives, une autre source de déchirement du tissu social… » 

Présidant la cérémonie d’ouverture, le secrétaire général de la présidence de la République, Jean-Baptiste Ondaye, a indiqué qu’il n’était pas possible de faire une évocation de la femme africaine en général et congolaise en particulier sans que cela soit rattaché aux valeurs de paix, d’unité et de prospérité. « En effet, les femmes congolaises sont sollicitées aujourd’hui dans la reconstruction et la consolidation de l’unité nationale après les déchirements politiques occasionnés par les épisodes électoraux de l’année 2016. Le désir de leur plus grande implication dans le chantier de l’unité nationale est encore vif au moment où pointent à l’horizon les élections législatives, une autre source de déchirement du tissu social », a-t-il indiqué.

Selon lui, l’implication des femmes congolaises est également nécessaire dans les chantiers de croissance et de prospérité dans un contexte économique difficile que traverse le pays actuellement. La femme congolaise, dans son triple rôle d’épouse, de mère et d’éducatrice est, a-t-il rappelé, au cœur du développement des valeurs d’unité au Congo. Rappelant quelques dispositions de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies, adoptée en 2000, il a soutenu que les femmes ont un rôle important à jouer dans les processus de pacification et d’unification du pays. Jean-Baptiste Ondaye a, cependant déploré le fait que les conditions permettant aux femmes de jouer pleinement ce rôle ne sont pas réunies.

Respecter l’ensemble des droits humains de façon générale

De même, la participation des femmes aux activités économiques dans le secteur informel contribue, a-t-il ajouté, à doter les ménages des moyens substantiels pour améliorer les conditions de vie de tous les membres, notamment les plus vulnérables. Pour renforcer le rôle des femmes dans l’essor économique et social du Congo, il est indispensable, a-t-il insisté, que tous les droits humains soient respectés de façon générale et ceux des femmes en particulier.

« Seul le respect effectif de ces droits permettra aux femmes de prendre pleinement part au développement économique et de s’impliquer davantage dans la vie socioéconomique et politique de notre pays », a conclu Jean-Baptiste Ondaye.

Rappelons que dans le cadre des activités marquant le mois de la femme, le personnel féminin de la Présidence de la République a également organisé le 7 mars la cérémonie de planting d’arbres fruitiers et d'eucalyptus au verger Mobokoli, situé au village de Bambou Mingali, dans le district d’Ignié.

 

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Jean-Baptiste Ondaye entouré des conseillères Edith Itoua et Antoinette Kebi ; les participantes ; crédit photo Adiac

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