Opinion

  • Éditorial

Preuve

Mardi 26 Février 2019 - 10:42

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel


S'il fallait une preuve que l'Afrique entend, à juste titre, jouer un rôle majeur dans la lutte contre le dérèglement climatique qui menace notre espèce dans son ensemble, le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement qui s'est tenu hier à Niamey est là pour l'apporter.  Certes, il ne garantit pas que cette bataille vitale sera gagnée, mais il prouve que le continent tout entier a bien conscience des dangers extrêmes que la suractivité industrielle et la dégradation de la nature font courir aux peuples de la Terre.

Le but de ce sommet organisé étant de donner un contenu concret à l'Accord de Paris qui marqua de façon claire la prise de conscience collective de ces dangers, il convient d'observer maintenant avec la plus grande attention les mesures qui seront prises dans le cadre du Plan d'investissement climatique 2018-2030 adopté dans la capitale du Niger. D'abord, bien sûr, parce que leur application sur le terrain permettra de vérifier si l'on est bien passé des paroles aux actes. Ensuite, parce que cette même application enverra un signal fort à la communauté humaine tout entière qui, pour l'instant, doute toujours et à juste raison de la volonté des Etats d'agir dans le bon sens.

L'Afrique affirmant avec force, par la voix de ses dirigeants, sa volonté de préserver la nature, il est évident que les initiatives telles que le Fonds bleu pour le Bassin du Congo devront figurer en bonne, très bonne place, dans le programme qui se dessine à l'échelle du continent.  Lancée à Oyo, il y a très exactement deux ans, et soutenue par les pays de l'Afrique centrale qui ont démontré leur volonté d'agir, cette institution donne, en effet, une idée précise de ce qui devra être accompli dans les décennies à venir si l'on veut protéger la nature dont dépend notre propre survie. Il convient donc de la placer au cœur même du plan qui vient d'être approuvé à l'échelle du continent.

Si le Fonds bleu tient ses promesses, il servira de modèle aux initiatives qui seront prises sur toute la surface du continent africain pour lutter contre la déforestation, protéger les tourbières, développer une agriculture saine, exploiter de façon raisonnable les ressources minières, empêcher la surindustrialisation, bref garantir aux nouvelles générations qu'elles pourront vivre dans un monde sûr, apaisé, protégé.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

Notification: 

Non

Éditorial : les derniers articles
▶ 29/4/2024 | Rapprocher
▶ 27/4/2024 | Défilé de chefs
▶ 26/4/2024 | Droit social
▶ 25/4/2024 | Bon remède
▶ 23/4/2024 | Employabilité
▶ 22/4/2024 | Satisfait
▶ 20/4/2024 | Image-texte-son
▶ 18/4/2024 | Etats généraux
▶ 15/4/2024 | Faire mieux
▶ 13/4/2024 | C'était chaud !