Prince Oniangué : « Ce qui importe, c’est que mes prestations servent le collectif »

Mercredi 5 Mars 2014 - 0:24

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Meilleur buteur de son club avec huit buts, Prince Oniangué est l’un des artisans de la bonne saison du Stade de Reims. Et s’affirme journée après journée comme la meilleure « affaire » du mercato 2013. Mais loin de fanfaronner, l’ancien Rennais parle de plaisir, d’épanouissement, de collectif, de préparation. Et de Dieu, bien entendu

Les Dépêches de Brazzaville : Prince,  tu viens d’inscrire ton huitième but de la saison. Reims enchaîne les bons résultats et commence à regarder vers le haut du classement. Tous les voyants sont au vert au Stade de Reims ?
Prince Oniangué : Oui, et je rends grâce à Dieu qui nous accompagne au quotidien dans notre parcours. Au niveau collectif, nous avançons bien et c’est primordial. On voulait d’abord assurer le maintien, qui était l’objectif numéro un du club. Maintenant que c’est fait, on peut viser plus haut, en tout humilité. Quant à ma situation personnelle, le bilan est bon. Mais ce qui importe, c’est que mes prestations servent le collectif. Après, on fera les comptes en fin de saison.

Le public rémois est heureux et il est en train de se trouver un nouveau chouchou. Le courant passe bien entre Prince Oniangué et le Stade Delaune…
Oui, c’est vrai que le courant passe bien. C’est important que l’ambiance autour du club soit sereine et positive. Être acclamé par le stade n’est pas un objectif pour moi, mais contribuer à rendre le public heureux me comble de joie. Ce partage d’émotions positives que sont l’amour et la paix est important. Je joue au football pour prendre du plaisir, mais aussi pour en donner aux gens. Et c’est le cas en ce moment.

À l’intersaison, tu avais d’autres offres, mais tu as choisi Reims. Tu as trouvé le club qui te convient, sportivement et humainement ?
Quand tout est dirigé par le patron là-haut (il montre le Ciel du regard, NDLR), on est toujours au bon endroit au bon moment. Comme j’ai suivi la voix du Seigneur, je ne suis pas surpris. C’était le bon choix, et je le savoure chaque jour.

Quand la presse française parle de toi, l’expression « box to box » est de plus en plus employée. C’est un profil qui te convient ?
C’est vrai que c’est un rôle dans lequel je me plais bien. J’ai un profil particulier, j’aime défendre, j’aime attaquer, j’aime conclure les actions… C’est un rôle dans lequel je m’épanouis.

Tu peux jouer à plusieurs postes, de la défense centrale à milieu relayeur, voir offensif comme lors de Corse-Congo. À quel poste souhaites-tu te fixer ?
C’est vrai que ma polyvalence est un atout : j’ai été formé au milieu de terrain, j’ai joué défenseur central, j’ai joué milieu offensif, j’ai joué milieu excentré. En fait partout, à part latéral gauche, gardien et attaquant. Et finalement, cette polyvalence m’aide dans ce profil « box to box ». Je ne suis pas figé sur un seul poste et je donne le maximum là où mon équipe a besoin de moi.

Tu n’as jamais joué attaquant, mais quand on regarde ton deuxième but face à Monaco et celui marqué le week-end dernier contre VA, on retrouve le flair du vrai buteur, de l’avant-centre qui est toujours à la retombée du ballon. Ça se travaille ?
Je travaille beaucoup ma préparation de match. Toute la semaine, j’essaie d’envisager et de visualiser les situations qui pourront arriver durant la rencontre suivante, à étudier les scénarios de match. Du coup, quand ces situations se produisent, je ne suis pas surpris. Cela me permet d’être dans l’action et non pas dans la réaction. La qualité de la préparation détermine souvent la qualité de la performance.

Propos recueillis à Orly par Camille Delourme

Légendes et crédits photo : 

Photo : Au sein du Stade de Reims, Prince Oniangué est un élément clé : à lui désormais de le devenir également chez les Diables rouges ! (© Adiac)