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Lundi 31 Mars 2014 - 0:20

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Quelles que soient les décisions qui seront prises dans les deux prochaines années concernant les institutions et la gouvernance dans notre pays, il reviendra au peuple congolais d’approuver ou de rejeter en dernier ressort les propositions qui lui seront faites. Qu’on le veuille ou non, ce sont donc les citoyens qui auront le dernier mot dans la quête de la modernité que beaucoup d’entre nous jugent indispensable pour asseoir sur des bases solides l’avenir de notre nation.

Si ce raisonnement est juste – et tout indique qu’il l’est –, le progrès social deviendra dans les prochains mois une priorité absolue de l’action gouvernementale. Considérées jusqu’à présent comme une sorte de luxe au regard de la construction des grandes infrastructures et de l’affirmation de la sécurité intérieure, les réformes concernant la santé, l’éducation, l’alimentation, l’environnement s’imposeront comme la clé de l’acceptation par la société congolaise des indispensables réformes institutionnelles.

De deux choses l’une, en effet : ou bien l’élévation du niveau de vie à laquelle tous les citoyens aspirent se confirme et l’opinion publique se ralliera majoritairement aux réformes proposées par le pouvoir en place ; ou bien elle restera un idéal inaccessible pour le plus grand nombre, et les bureaux de vote resteront déserts le jour où les citoyens seront appelés à voter. Dans le premier cas, les réformes institutionnelles recevront l’aval du plus grand nombre ; dans le second cas, leur rejet marquera le début d’une fronde que les autorités devront gérer en position difficile.

Dans le même temps, par conséquent, où se développe chez nous, à juste titre il faut le dire, une réflexion de fond sur l’adaptation de nos institutions aux exigences du monde moderne, il est indispensable d’ouvrir le vaste chantier visant à améliorer sensiblement les conditions de vie de chacun d’entre nous. Ne pas le faire serait proprement suicidaire pour ceux et celles qui brigueront demain les suffrages des électrices et des électeurs.

Prions donc pour que le bon sens l’emporte sur la faconde, le réalisme sur l’illusion.

Les Dépêches de Brazzaville

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