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Problème

Lundi 9 Mars 2020 - 19:38

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S’il est un projet qui prend corps au Congo et qui marquera certainement les décennies, voire même les siècles à venir, c’est bien celui de la construction des infrastructures routières qui feront de l’intégration régionale non plus un rêve mais une réalité bien concrète. Un projet dont l’intérêt a été confirmé la semaine dernière au plus haut niveau de l’Etat  par la mise en service de la route Sembé-Souanké-Ntam qui relie désormais le Cameroun et le Congo dans d’excellentes conditions de confort et de sécurité.

 

Le problème, car il y en a un qui n’est pas mince, résulte du fait que si les voitures, les bus, les camions qui empruntent désormais cette voie routière soit pour monter vers le Cameroun soit pour descendre vers le Congo franchissent aisément les quelques quatre cents kilomètres qui séparent Ouesso d’Ollombo, ville située à la jonction des départements de la Cuvette et des Plateaux, ils se heurtent tout au long de la Route nationale 2 entre Ollombo et Brazzaville à un véritable enfer routier. Un enfer dont témoignent les nombreuses carcasses de bus, de camions de voitures qui jonchent les bas-côtés de cette voie, mais aussi l’effondrement continu du trafic, donc du commerce dans cette partie de notre pays qui pourrait  se développer rapidement si les échanges étaient aisés.

 

Pour ne citer que quelques exemples du désastre routier qui s’amplifie les crevasses gorgées d’eau et de boue ayant remplacé le goudron rendent aussi dangereuses que longues les dizaines de kilomètres séparant Odziba  et Inga, l’approche et la sortie de la rivière Léfini, la plus  grande partie de la voie entre Etsouali et Ngo, la traversée même de Gamboma. Sans parler des nids de poule qui se multiplient à l’approche d’Ollombo et dont on peut être certain qu’à échéance de quelques années ils dégraderont tout aussi dangereusement cette partie de la RN 2 encore intacte.

 

Question donc : dans le même temps où l’Etat dépensait quelque 38 milliards de francs CFA afin de relier le Cameroun au Congo n’aurait-il pas dû s’attacher aussi et plus encore à restaurer la Nationale 2 entre Brazzaville et Ollombo ? Ne serait-ce que parce que la dégradation continue de cette grande voie routière ne peut que rendre de plus en plus difficile, voire même impossible et à court terme le trafic routier entre les deux pays. Simple question de bon sens, n’est-il pas vrai ?

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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