Processus de Kimberley : Marie-Chantal Kaninda sensibilise au rôle de l'Afrique

Samedi 27 Octobre 2018 - 14:00

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La directrice exécutive du Conseil mondial du diamant s'est adressée successivement, le 17 octobre au parlement européen, et le 19 octobre à la réunion panafricaine sur le commerce et l'investissement dans le secteur privé, tenue au siège de l'Union africaine, en vue d'informer et d'expliquer la place du continent pour le succès de l'initiative.

La présence de Marie-Chantal Kaninda devant les deux institutions s'inscrit dans le cadre des efforts du Conseil mondial du diamant de plaider en faveur d'un changement positif, en s'efforçant de répondre à l'un des besoins les plus pressants du processus de Kimberley : faire participer davantage de pays et des voix africains à ce processus. L'union européenne, qui préside actuellement le processus de Kimberley, a ainsi été éclairée sur la manière dont elle peut contribuer au succès de ce processus et sur l’importance critique de la voix africaine pour son succès.

Par ailleurs, à l'Union africaine (UA), Marie-Chantal Kaninda a prononcé son discours sous la présidence de l'ambassadeur Albert M. Muchanga, commissaire au commerce et à l'industrie de cette organisation. C’est pour la première fois que le conseil mondial du diamant s’adressait à ce groupe distingué et également la première fois que sa directrice exécutive discutait de la façon dont le processus de Kimberly pourrait être utilisé comme outil de développement pour les pays africains, de la manière dont l’élargissement de la définition du diamant du conflit pourrait réduire les risques et augmenter les revenus des pays conformes ainsi que du rôle du secrétariat permanent dans l'amélioration de ce processus. A cette occasion, Marie-Chantal Kaninda a rappelé que plus de 60% des diamants dans le monde proviennent du sol africain. Pourtant, a-t-elle déploré, nombre de ses habitants n’ont pas encore bénéficié des avantages sociaux, économiques et ceux liés aux infrastructures apportées par cette ressource. « En tant qu’industrie, nous avons l’obligation de veiller à ce que leurs voix soient entendues afin que nous puissions ouvrir la voie à un changement positif pour ces pays vitaux, producteurs de diamants. C’est grâce à la participation et au respect du processus de Kimberley que tous les pays prospéreront ensemble, à partir d'un approvisionnement éthique et responsable », a fait savoir Marie-Chantal Kainda.

Par ailleurs, la directrice exécutive du Conseil mondial du diamant a pris part la quatorzième assemblée générale annuelle de cette structure, organisée à Mumbai, en Inde, et qui s'est clôturée le 25 octobre par un consensus sur les domaines critiques de la réforme du processus de Kimberley et du système de garanties du conseil. Ses membres ont adopté les nouvelles lignes directrices sur le système de garanties. Ainsi, des résolutions visant à améliorer encore une chaîne d'approvisionnement responsable et à renforcer l'exercice d'autorégulation dans le cadre des directives conseil ont été adoptées. Les membres du Conseil mondial du diamant ont également réaffirmé leur engagement continu en faveur de la réforme du processus de Kimberley avec un accord visant à faire progresser la définition élargie des diamants de conflit pour répondre aux préoccupations en matière de sécurité humaine et d'environnement

Patrick Ndungidi

Légendes et crédits photo : 

Photo1: Marie-Chantal Kaninda à l'Union africaine Photo 2: Marie-Chantal Kaninda à la 14e assemblée générale annuelle du Conseil mondial du diamant à Mumbai

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