Processus électoral : les journalistes formés sur leurs rôle et responsabilité

Samedi 17 Mai 2014 - 18:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

L’initiative est de l’ambassade des États-Unis d’Amérique qui a organisé le 16 mai, au Centre national de radio et de télévision (CNRTV), en partenariat avec le ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement, un atelier sur le reportage en période électorale

Dans la perspective des prochaines élections au Congo, plus d’une trentaine de journalistes évoluant dans les médias publics et privés viennent d’être formés sur le « Rôle de la presse et l’attitude d’une presse responsable en période électorale ». Il s’agissait en principe d’un atelier de renforcement des capacités pour la majorité des participants. La formatrice principale, Ricci Shryock, journaliste indépendante exerçant au sein de Reuters television et de la radio Voice of America a également édifié ses confrères et consœurs du Congo sur le journalisme d’investigation. Un genre journalistique que bon nombre de Congolais ont laissé de côté sans doute à cause de ses pesanteurs.

Selon ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Congo, Stéphanie Sullivan, cet atelier tombe à point nommé puisque certains pays de la sous-région en général et le Congo en particulier, sont dans une dynamique de renforcement de leur démocratie afin de garantir une croissance économique durable. Les médias doivent, a-t-elle indiqué, accompagner le renforcement des institutions démocratiques afin de jouer pleinement leur rôle. « Je pense que c’est une occasion historique pour les médias au Congo d’accompagner une transition pacifique et démocratique qui tracera un chemin à suivre pour les générations futures. Dans tous États démocratiques au monde, la démocratie est un vaste chantier en perpétuel progrès selon les contextes. Les journalistes aussi doivent participer à ce chantier », a exhorté la diplomate américaine.

Elle a également rappelé que le travail des journalistes est non seulement noble mais aussi leur donne une lourde responsabilité : responsabilité d’informer de façon juste, impartiale et équitable. Il s’agit notamment du respect de l’éthique journalistique ; la séparation de l’opinion et des faits ; l’information équilibrée et précise. « Pour les journalistes qui sont encore jeunes, il vous appartient aujourd’hui de renforcer un environnement médiatique plus responsable pour un futur meilleur. Il ne faut pas vous juger par rapport à votre jeunesse mais par rapport à votre fonction, à votre talent et à ce que vous pouvez apporter à la démocratie dans votre pays », a conclu Stéphanie Sullivan, précisant que les Américains considéraient le droit à l’information comme un droit fondamental et capital.

Le directeur de cabinet du ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Auguste Kinzonzi-Kitoumou, s’est, de son côté, félicité du fait que l’ambassade des États-Unis, un partenaire au développement, a tenu sa promesse, dans la concrétisation leurs accords de coopération en organisant cet atelier. « Débuté le 14 mai dernier à Pointe-Noire, Brazzaville boucle ce jour, la fin d’une belle pérégrination ayant fait touché du doigt les stigmates raisonnables d’une belle presse, de source bien informée, l’attitude des homos communicans en période électorale vis-à-vis de populations, en qualité de régulateur des hommes politiques et sceptiques, au nom de la paix », a-t-il renchéri.

Parfait Wilfried Douniama