Processus Redd+ : le département de Brazzaville examine les voies de réduction de la déforestation

Mardi 14 Février 2017 - 16:15

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Les membres du comité départemental Redd+ de Brazzaville et des représentants des administrations publiques centrales planchent depuis ce mardi 14 février sur les rapports d’études produits par des consultants nationaux. Les résultats de ces travaux serviront à la préparation de la phase d’investissement du processus de Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (Redd+) au Congo.    

La ville de Brazzaville est considérée comme un grand centre de consommation de bois et de bois énergie par les ménages. Son extension se fait au détriment des forêts périphériques, déplore le secrétaire général du département de Brazzaville, Jean- Claude Etoumbakoundou, alors que celles-ci jouent un rôle important en matière écologique.

« C’est pourquoi, il est nécessaire que notre département soit pleinement impliqué dans le processus de l’élaboration du plan d’investissement, qui vise l’identification et la mise en œuvre des projets d’atténuation des émissions issues de la déforestation et de l’accroissement des stocks de carbone, à travers le développement des plantations forestières et agroforestières », a souhaité Jean- Claude Etoumbakoundou.  

En outre, le département de Brazzaville suggère entre autres solutions pour lutter contre les érosions et atténuer les perturbations climatiques, l’accompagnement des initiatives pour mettre au point des techniques moins consommatrices de charbon, en améliorant les foyers utilisés par les ménages et la promotion des plantations forestières dans les zones périphériques.

Ces consultations de Brazzaville interviennent après une autre première tenue dans la même capitale consacrée au Pool, ainsi que des rencontres organisées à Ouesso, Djambala, Owando, Impfondo.

Depuis septembre 2016, le Congo est passé de la phase de préparation du processus Redd+, à la deuxième phase dite d’investissement. C’est une initiative de protection environnementale lancée en 2008, grâce aux appuis financiers de la Banque mondiale, de l’ONU-Redd+ et du royaume de Norvège.

A en croire le conseiller à l’économie verte et au reboisement, Grégoire Nkoua, ce vaste programme vert a permis au Congo d’atteindre ses objectifs visant la préservation et la gestion durable de ses ressources forestières.

« Il s’agit non seulement d’identifier et de mettre en œuvre des projets de terrain visant la réduction des émissions issues de la déforestation et la dégradation dans les secteurs forêts, agriculture, mines et énergie, mais également d’accroître la capacité de séquestration de carbone, à travers le développement des plantations forestières », a indiqué Grégoire Nkoua.

Selon le point focal programme d’investissement forestier, Grégoire Nkoua, l’élaboration de ce plan d’investissement sera réalisée par un cabinet international accrédité, après qu’auront été approuvées l’adoption du cadre politique et réglementaire et l’analyse du potentiel Redd+ du pays.

Fiacre Kombo

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Les participants lors des travaux

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