Projet d'agriculture commerciale : le montant financier global encore non ajusté

Jeudi 2 Mars 2017 - 17:45

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La mission d’évaluation conduite par la Banque mondiale sur les coûts et les différentes activités du projet d’appui à l’agriculture commerciale vient de rendre ses conclusions. Seule la Banque mondiale a officiellement promis d’injecter 100 millions de dollars, soit 60 milliards FCFA, pour un projet dont le coût initial est estimé à 200 milliards FCFA.

Les conclusions de la mission d’évaluation de la Banque mondiale sur le projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale au Congo ont été présentées le jeudi 2 mars au ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Henri Djombo.

Amadou Oumar Ba, chargé de projet de la Banque mondiale, a expliqué qu’il s’agissait d’une évaluation technique que sa délégation a menée depuis un an dans certaines localités pilotes, à savoir Pointe-Noire, le Kouilou, les Plateaux, la Cuvette et la Sangha.

 « Le ministre d’Etat a approuvé les conclusions ; ce qui va permettre à la Banque mondiale de finaliser le document de projet qui va être à son tour examiné par une revue avant de programmer les négociations avec le gouvernement congolais, certainement au mois de mai 2017 », a indiqué Amadou Oumar Ba.

Ce projet ambitieux vise à moderniser le secteur agricole congolais afin de pouvoir garantir la sécurité alimentaire, tout en développant pour les prochaines années une agriculture destinée à la commercialisation. Il est censé prendre le relais du Projet de développement agricole et de réhabilitation des pistes rurales arrivé à terme.

En ce qui concerne la contrepartie de l’Etat, l’état financier n’est pas disponible. « La Banque mondiale n’a pas prévu dans le cadre de cette mission d’insérer les fonds de contrepartie qui relèvent de la décision du gouvernement congolais. Nous attendrons que cette somme nous soit communiquée afin de l’ajuster dans le montant financier du projet », a confié le chargé de projets de la Banque mondiale.

S’exprimant à propos de ce partenariat agricole notamment en matière de financement, le ministre d’Etat Henri Djombo, a souligné qu’il fallait d’abord se contenter des ressources promises par les partenaires de la Banque mondiale et l’intervention d’autres partenaires (en l’occurrence l’enveloppe de 50 millions de dollars promise par le Fonds koweitien).

« Nous nous sommes entendus sur une feuille de route pour qu’avant la fin de l’année, nous puissions aboutir à la signature de l’accord (..) C’est une nouvelle dimension que nous avons enclenchée pour accélérer le développement en milieu rural, avec la relance des cultures du café, du cacao, de la noix de cajou et bien d’autres cultures qui vont enrichir les paysans », a déclaré Henri Djombo.  

 

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

La récolte d'une coopérative, Sala-Koudia-Tekissa

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