Projet de budget 2014 : les prévisions portées à 8,9 milliards de dollars

Mercredi 22 Janvier 2014 - 17:34

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Après examen au niveau de la comission économico-financière (Écofin) de l'Assemblée nationale, il s’observe une amélioration de près de 739.130 dollars par rapport au budget initial de 8,2 milliards présenté par le gouvernement.

Le projet de budget 2014 présenté par le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, vient de subir quelques réajustements au niveau de la commission économico-financière de la chambre basse du Parlement. Il ressort desdits réajustements une augmentation de l’enveloppe budgétaire portée à 8,9 milliards de dollars, soit une amélioration de près de 739.130 dollars par rapport aux prévisions initiales. Le bonus dégagé au terme de ces réaménagements, à en croire la commission Écofin, sera affecté aux secteurs vitaux, notamment l’agriculture et la santé. En fait, les répartitions en termes d’allocations sectorielles, telles que présentées dans le projet initiale, ont été modifiées en ce qui concernent notamment les dépenses de fonctionnement et celles d’interventions économiques, sociales, culturelles et scientifiques.

Plusieurs secteurs de la vie nationale sont pris en compte par ces affectations qui concernent aussi bien l’organisation des élections et la mise en œuvre de la décentralisation que le recensement scientifique de la population et la reconstruction des territoires jadis occupés par les rebelles. De la lutte intégrale contre la corruption à l’amélioration de la gouvernance et du climat des affaires, en passant par les investissements dans les secteurs sociaux et productifs porteurs de croissance et générateurs d’emplois, rien n’a été minimisé. Des critiques n’ont cependant pas manqué à la lecture du rapport de la commision Écofin qui, d’après certains députés, pêche au regard du déséquilibre caractérisant l’affectation des ressources budgétaires.

Avec un accroissement de 0,4% dont se prévalent les services de sécurité et de défense après amendement du projet de budget 2014, certains députés estiment faible l’impact que cela pourrait avoir sur les rémunérations au sein de l’armée. De la même manière, d’autres ont rechigné sur la part de 10 milliards de FC allouée à la Céni, soit une augmentation de 17 milliards de FC, la trouvant insuffisante par rapport à l’organisation cette année, des élections municipales et locales. D’autres intervenants ont noté des disparités criantes dans les affectations dans les différents services de l’État tout en appelant à l’amélioration de la mobilisation des recettes afin de relever les différents défis auxquels la RDC est confrontée.

Notons que les amendements opérés sur le projet de budget 2014 ont été réalisés sur la base des recettes additionnelles de près de 1 milliard de dollars dégagées après réajustement de la rubrique TVA. Il a, en effet, été tenu compte de la partie remboursable perçue au cordon douanier et canalisée dans le compte du Trésor public.

      

 

Alain Diasso