Promotion du genre : l’Ucofem lance la version imprimée du répertoire des femmes ressources en RDC

Mercredi 11 Juin 2014 - 18:55

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Lancé d’abord en décembre 2013 en version électronique, le répertoire des femmes ressources de la RDC, conçu par l’Union congolaise de femmes de medias (Ucofem) vient d’être officiellement lancé en version imprimée grâce au financement de l’Usaid et de Internews.

Le répertoire a été baptisé, le 10 juin, au centre Wallonie Bruxelles par le secrétaire général de l’Union nationale de presse congolaise en présence du directeur d'Internews, Henri- Paul Bolap et d’une fourchette de journalistes œuvrant dans les différents organes de presse de la ville de Kinshasa.

Pour la présidente de l’Ucofem, Anna Mayimona Ngemba, qui a présenté ce répertoire, la réalisation de cet ouvrage s’inscrit dans le cadre du combat que mène son ONG pour la prise en compte du genre dans les médias. Ce répertoire permettra aux journalistes de s’en référer quand le besoin s’impose pour accéder aux sources féminines. « Le répertoire des femmes ressources de la RDC est mis aujourd’hui à la disposition des femmes et hommes de médias afin de leur permettre de faire la promotion du genre dans les médias et à travers les medias », laisse entendre la présidente de l’Ucofem.

Présentant près de deux mille contacts de femmes de Kinshasa, Lubumbashi, Mbuji-Mayi, Kananga, Matadi, Boma, Kikwit, Bandundu et Goma, le répertoire des femmes ressources de la RDC prend en compte toutes les catégories de femmes, même des femmes mariées. Ce répertoire cible des femmes qui évoluent dans plus de quarante domaines de la vie dont  pêche et agriculture, affaire foncière et habitat, tourisme, mine, religion, industrie, ménagère, politique. Le but poursuivi en publiant ce répertoire, fait savoir Anna Mayimona, est  celui de donner la possibilité à toutes les femmes de toutes les catégories confondues d'être visibles dans les médias. « Il ne s'agit pas seulement de la femme politique ou intellectuelle mais nous prenons en compte aussi la femme de basse classe, car elle a toujours quelque chose à dire et sa voix doit être prise en compte », souligne la présidente de l’Ucofem.

L’Ucofem ne pense pas s’arrêter à ce premier répertoire, elle envisage d’ajouter d’autres contacts  dans les éditions prochaines. « Ce que nous avons fait jusque-là c'est un premier pas, nous allons au fil des années l'enrichir avec l'appui de nos partenaire qui croient à ce que nous faisons, en mettant cette fois-ci encore plus de moyens », soutient Anna Mayimona. Le combat de l’Ucofem c’est la prise en compte du genre dans et par les médias. Conformément à ses objectifs, l’Ucofem mène chaque année des études sur le genre dans les medias dans le but d’évaluer le niveau de la représentativité de la femme dans les médias.

Aline Nzuzi